Université de Kinshasa : les limites du langage humain analysée dans une thèse

Kinshasa, 18 août 2024 (ACP).- Les limites du langage humain en référence aux paradigmes métaphysiques et dynamiques qui agissent quotidiennement sur le vécu des hommes, ont été analysées vendredi dans une thèse de doctorat en philosophie à l’Université de Kinshasa (Unikin), en République démocratique du Congo.

«Nous avons poursuivi les objectifs spécifiques, notamment d’examiner les limites du langage en faisant référence aux paradigmes métaphysiques et dynamiques du langage qui agissent quotidiennement sur les vécus des hommes et de souligner à partir des limites de l’épistémologie de Wittgenstein, le caractère transcendantal du langage dans l’agir communicationnel des Bashi», a déclaré le chef de travaux Marcellin Lunanga Mukunda, auteur de la thèse intitulée «L’épistémologie Wittgensteinienne du langage et la performativité du dire Shi»

«Par le langage, les formules incantatoires en Afrique ont un rôle ambivalent, elles assujettissent ou libèrent l’individu par la force du verbe», a-t-il ajouté.

Cette étude a visé, notamment l’analyse de l’épistémologie Wittgensteinienne du langage, en vue d’un redimensionnement des limites du langage et d’une refondation du pluralisme logico-communicationnel des langues naturelles dans la société d’histoire, a fait savoir M. Lunanga.

Il a, en outre, expliqué que l’épistémologie Wittgensteinienne repose sur les jeux de langage et elle a une haute portée du fait qu’elle souligne le caractère rationnel et dynamique du langage.

Selon l’impétrant, l’épistémologie Wittgensteinienne oublie la dimension transcendantale censée être le fondement même de tout langage. Cette dimension, a-t-il affirmé, se retrouve dans la philosophie du langage «Shi». Le récipiendaire qui est du département de la philosophie de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Unikin, a obtenu le grade de docteur en philosophie avec la mention «grande distinction».

ACP/

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