La peur du covid-19 à la base de la carence des patients dans les structures médicales à Mbanza-Ngungu

Mbanza-Ngungu, 26 mai 2020(ACP).- Les structures médicales de
Mbanza-Ngungu enregistre une crise de patients due à la peur de la population de la pandémie du coronavirus, a appris le week-end l’ACP des membres de quelques établissements médicaux de cette entité.

Selon la source, depuis l’annonce de la présence de cette pandémie au Kongo Central, la population de Mbanza-Ngungu, singulièrement les personnes adultes et âgées, se méfient de se rendre à l’hôpital en cas de la fièvre, de la toux et d’autres maladies présentant les mêmes symptômes que le coronavirus, de peur d’être retenu et mis en quarantaine loin de la famille, en attendant les résultats de test à l’Institut national de recherche biomédical (INRB).

Seuls les patients souffrant des maladies nécessitant desinterventions chirurgicales, les accidentés et les enfants, déclarés jusque-là population non à risque contre le covid-9, sont internés dans les hôpitaux, a-t-il noté.


Abordé par l’ACP, le coordonnateur du centre biomédical SANRU de Mbanza-Ngungu, le Dr Jean Destin Nlandu a indiqué que cette méfiance
de la population est à la base de la baisse sensible de fréquentation
de la population dans les  hôpitaux et intensifie la pratique de l’automédication et de la médecine traditionnelle.

Le Dr Jean Destin Nlandu a appelé les malades à se rendre dans les hôpitaux pour se faire soigner, en lieu et place de continuer à souffrir à domicile, au risque de s’attendre à une situation irréparable.

Crainte de la propagation du Covid-19 à Boma

Par ailleurs, plusieurs observateurs approchés par l’ACP le week-end à Boma, ont émis la crainte de la propagation de la pandémie du coronavirus 19 dans cette ville, en raison notamment de la non observance par la population des mesures barrières.

Selon un d’eux, en dépit de la confirmation du premier cas test positif à Boma par l’Institut national de la recherche biomédicale (INRB), la plus grande partie de la population doute encore de l’existence réelle de cette maladie dans la ville, où la plupart des gens font semblant d’observer les mesures barrières, simplement pour éviter d’être interpellé par les forces de l’ordre. ACP/Kayu

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