Kinshasa, 08 juin 2020 (ACP).- L’Amicale des arbitres de la ligue de football de Kinshasa (AMARLIF) projette d’ouvrir l’ère de
ses activités de l’après – confinement par une marche de santé, selon Dady Diasiwa, le président de cette association qui s’était confié samedi à l’ACP.
La source indique que cette marche permettra à tous les arbitres de renouer avec les activités physiques après une très longue période de confinement consécutif à la Covid-19 et de léthargie.
Si l’itinéraire à suivre de ce jogging n’est pas encore défini et le sera dans les tout prochains jours, d’après Dady Diasiwa, le starting – bloc sera planté au siège de cette association, situé sur l’avenue Mpozo, au croisement avec l’avenue Saïdi communément appelé « Couloir Madiakoko », au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, tout en indiquant que la ligne d’arrivée sera tracée, dans la commune de Barumbu, commune de résidence d’Honoré Nsundi Zi Mpetelo, l’ancien président de la ligue de football de Kinshasa.
« Pour nous, Honoré Nsundi Zi Mpetelo a le statut d’autorité morale de l’AMARLIF pour avoir été le parrain de notre regroupement des hommes et chevaliers du sifflet. C’est sous son ère comme président de la ligue de football de Kinshasa que L’AMARLIF, aujourd’hui âgée de 5 ans, a été créée », a soutenu Dady Diasiwa.
Et le président de L’AMARLIF de poursuivre :
« Cette marche constitue pour nous, l’expression de notre gratitude et de notre reconnaissance vis-à-vis de cet ancien dirigeant de football dans la capitale de la RDC. Seulement, nous tenons à garder encore secret, le reste de notre programme pour que cette activité garde son aspect de surprise pour Honoré Nsundi Zi Mpetelo que nous voulons mettre à l’honneur ».
Pour rappel, selon Dady Diasiwa, L’AMARLIF qui milite pour l’encadrement et l’entraide de ses nombreux membres réunit près de 200 à 250 arbitres dont une cinquantaine de femmes, affiliés aux différentes entités de football de la place.
Enfin, à l’en croire, cette marche de santé va inaugurer le point de départ d’une série d’autres activités préalablement prévues mais bousculées et mises en berne par cette pandémie.
« Pour l’instant, en cette période de confinement et pour une raison bien évidente, chacun de nous reste reclus chez soi. Néanmoins, au-delà de cet isolement interpersonnel, nous communiquons entre nous par le biais d’un groupe WhatsApp créé à cet effet et à travers lequel, nous faisons passer nos messages », a-t-il conclu. ACP/Kayu