Le président de la Caf annoncé aux funérailles d’Issa Hayatou

Kinshasa, 16 août 2024 (ACP).– La présence du président de la Confédération africaine de football (Caf) a été annoncée, jeudi, aux obsèques de l’un de ses prédécesseurs, Issa Hayatou, prévu vendredi, à Garoua, au Cameroun, a appris l’ACP du site de la CAF.

«Le président de la Confédération africaine de football, Dr Patrice Motsepe, assistera aux funérailles de l’ancien président de la CAF, Issa Hayatou, qui auront lieu le vendredi 16 août 2024 dans la ville natale de ce dernier, à Garoua, au Cameroun», a-t-on lu.

Selon la source, Patrice Motsepe sera accompagné du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o, des Vice-présidents de la Caf, d’un certain nombre de présidents des Associations membres et du secrétaire général de la Caf, Véron Mosengo-Omba. L’ancien président Issa Hayatou, qui a dirigé la CAF de 1988 à 2017, a rendu l’âme le jeudi 8 août dernier, à Paris, en France.

Constant à Douala pour les derniers hommages à Issa Ayatou

Ancien président intérimaire de la Confédération africaine de football (Caf) et ancien président de la Fédération congolaise de football association (Fecofa), Constant Omari  Selemani, joint au téléphone, jeudi, a confirmé sa présence, aux obsèques de l’ancien président de la Caf, Issa Hayatou, prévues vendredi, à Garoua au Cameroun, après son décès le 8 août dernier à Paris, en France.

«Je suis déjà, depuis jeudi, au Cameroun, où je viens d’arriver pour rendre les derniers hommages au défunt ancien président de la Caf, Issa Ayatou», a-t-il déclaré. Dans un entretien lapidaire avec l’ACP, Constant Omari, fatigué du voyage, n’a pas voulu en dire davantage.

Mais pour avoir rehaussé de sa présence  à Garoua, ville natale d’Issa  Hayatou, démontre le degré d’attachement qu’avait Omari envers lui, pour l’avoir côtoyé de son vivant à la Caf et pour avoir été représentant de l’instance faîtière  du football continental à la Fifa, sous l’ère de cette personnalité. Au-delà de tout, Constant Omari a été promu intérimaire du Malgache Ahmad Ahmad, alors président de la Caf au moment de sa maladie et de sa convalescence en novembre  2021

Près de 30 ans de règne à la Caf et au service du football

Selon les médias internationaux, Pendant près de 30, avant les deux derniers présidents de la Caf, l’histoire de cette instance sportive a été intimement liée au nom du Camerounais Issa Ayatou, pour sa longévité à la tête de la Caf. 

«Le défunt était de son vivant fils d’un sultan. Ancien athlète, Issa Hayatou aura dirigé la CAF d’une main de fer pendant près de trois décennies, de 1988 à 2017 et même occupé brièvement le poste de président de la FIFA, d’octobre 2015 à février 2016 au moment de la suspension de Sepp Blatter.

Son mandat aura été marqué autant par l’indéniable progression du football africain à l’échelle planétaire que par de nombreuses polémiques», ont expliqué les sources, ajoutant les points relatifs aux mesures prises pour écarter ses concurrents avant les élections pour s’accrocher au pouvoir, et à plusieurs scandales financiers, avec notamment des accusations de pots-de-vin perçus.

On retient aussi qu’Issa Hayatou avait occupé les fonctions de président du conseil de l’administration de l’Académie Nationale camerounaise de Foot (Anafoot) et membre du comité local d’organisation de la CAN 2021.

De la suspension à la déchéance du baobab africain

Natif de Garoua, au Cameroun, Issa Ayatou avait été suspendu de toute activée liée au football pour une durée d’un an par la Fifa en juin 2021 pour manquement à son «devoir de loyauté» au moment de la signature du contrat sur les droits télé et marketing du football africain avec Lagardère Sports.

Mais, le Tribunal arbitral du sport l’avait ensuite blanchi. Selon les sources, il a, ensuite, été détrôné par le Malgache Ahmad Ahmad à la tête de la CAF en 2017. Après cet échec lors de l’Assemblée générale qui a porté le malgache à sa succession, le nom du défunt vieux   baobab camerounais a commencé à s’étendre petit à petit des milieux du football continental jusqu’à sa mort. ACP/

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