Kinshasa, 09 janv. 2022 (ACP).- Les différents championnats de la Ligue nationale de football (Ligue nationale de football (LINAFOOT), Ligue 1 et Ligue 2, constituent l’opportunité sûre de découverte des talents nationaux par le sélectionneur national des Léopards A de la RD Congo et l’ensemble du staff technique.
Regard local panoramique
Les deux compétitions nationales sont autant un cadre idéal d’exposition à ciel ouvert du riche vivier que regorge le football congolais, lequel est mis à la portée du staff technique national pour y extraire, dans la mesure du possible, les meilleurs devant former le onze national.
Il suffit que ce staff s’organise et se déploie à sa manière pour des exercices de scooting à chaque rencontre du championnat national, qui, au soir du samedi 8 janvier 2022, a déjà dédouané 125 matches sur les 190 de la phase aller.
Or, si le sélectionneur national Hector Cuper Raul, à défaut de faire la ronde des toutes les provinces, s’était donné la peine de superviser les quelques rencontres livrées à Kinshasa, il aurait, sans nul doute, mis la main sur l’un ou l’autre élément intéressant après avoir visionné plus ou moins tous les joueurs. Car, à quelques exceptions près, les 20 sociétaires du championnat national, les plus grands pourvoyeurs des produits locaux, du sommet à la base, s’y sont exhibés chacun plus d’une fois.
Dans la même logique, la même démarche pouvait s’étendre au niveau du championnat de la Ligue 2. Ainsi, en un temps record, Hector Cuper et tout son staff, joint si possible à la Direction technique nationale (DTN), aurait eu un regard plus ou moins large sur les meilleurs acteurs de l’heure au pays et aurait pu ratisser large.
Un stage coûteux au Caire
En rien et jamais en rien, les 10 jours du stage du Caire, ponctué des deux matches amicaux, le mercredi 5 janvier dernier, contre Pyramids FC (0-1) et, le vendredi 7 du même mois, face à Misr Lel Makkassa (2-0) ne peuvent constituer la meilleure option pour la détection des meilleurs pions locaux.
Et d’ailleurs, le travail que le staff technique aurait effectué au pays aurait coûté moins cher que les 10 jours d’hiver passés au bord du Nil. A moins qu’il y ait eu d’autres avantages techniques nullement perceptibles à l’œil nu par les non avisés.
ACP/CL/KJI