Kinshasa, 22 septembre 2024 (ACP).–Le projet « Kin Elenda » conçu au Ministère des Infrastructures et financé par la Banque mondiale à hauteur de 500 millions de dollars, pour le développement de la ville de Kinshasa, essentiellement dans sa partie Est, trouve son fondement sur le concept de « Villes inclusives et résilientes ». Il vise spécialement l’angle spatial, économique et social liée à la résilience aux aléas.
Ce projet salutaire pour Kinshasa, est axé exclusivement sur les infrastructures structurantes et les investissements de proximité. A cet effet, une frange de la population kinoise a d’ores et déjà bénéficié, notamment à travers les travaux d’adduction d’eau potable avec plus de 2 millions de ménages raccordés. « C’est aussi une des réponses au défi de sous-emploi et de cohésion sociale », rassure la cellule des infrastructures du Ministère du même nom.
Dans sa première phase d’exécution, ce projet de résilience urbaine de Kinshasa a pour objectif d’améliorer les conditions de vie et les opportunités socio-économiques des quartiers pauvres et vulnérables ciblés, par des investissements sélectionnés et renforcer les capacités de planification et de gestion urbaine de la ville de Kinshasa.
Si tout se passe bien jusque-là, il se pose cependant un problème de communication entre les exécutants du projet et certains bénéficiaires de la commune de Nd’jili (Est de Kinshasa) où, en dehors de la maison communale dont les travaux de construction sont fort avancés, des questions se posent sur ce qui sera réellement érigé dans la ‘’Place Sainte Thérèse » également retenu dans le Projet ‘’Kin Elenda’’.
S’agissant de ce qui sera fait dans cet espace, il y a des zones d’ombre qui nécessitent d’être éclairées. Car, selon l’entendement du commun de mortels à Nd’jili, ce terrain est destiné à la construction d’un grand stade omnisports. Plusieurs promesses de la part de hautes autorités du pays ont été faites dans le même sens. La dernière en date, est celle du Président de la République, dans son meeting de campagne. Celle-ci est corroborée par la décision à ce sujet annoncée dernièrement, à l’issue d’un conseil des ministres.
Mais sur terrain, la réalité semble tout autre. Au lieu de l’érection du stade omnisports de 60.000 places tant attendue, annoncée du reste par le ministère des sports, c’est plutôt « l’aménagement de la Place Thérèse » qu’arborent les écriteaux placés sur la clôture en tôles aménagée tout autour du site..
Ayant compris le souci de la population n’djiloise, la cellule des infrastructures qui gère ce projet a initié une rencontre avec les leaders d’opinion et autres forces vives de cette municipalité, pour bien expliquer la nature du projet et apaiser ainsi leurs inquiétudes, afin qu’ils y adhèrent, en vue de son bon déroulement, pour le bien de tous.
A l’issue de cette rencontre, les différentes parties prenantes ont souligné la nécessité de poursuivre les échanges, en vue d’une issue consensuelle quant à la concrétisation dudit projet.
N’djili est considéré comme commune pilote du projet « Kin Elenda », lequel vise plusieurs aspects, à savoir : la réhabilitation de la station de captage et l’usine de traitement d’eau de N’djili ; le remplacement des réseaux secondaires et tertiaires dans la zone A du projet ; l’aménagement de la place de la maison communale et la construction du bâtiment administratif ; la réhabilitation du boulevard Luemba et la construction de l’avenue Maître Croquet qui est le prolongement de l’avenue qui sépare le quartier 5 du 6. ACP/C.L.