Kinshasa, 19 novembre 2024(ACP): – La nécessité de multiplier des toilettes publiques dans chaque quartier de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été évoquée, mardi, lors d’un entretien, par un environnementaliste, en marge de la journée mondiale de toilettes célébrée le 19 novembre de chaque année.
« Il est nécessaire de construire des toilettes publiques dans chaque quartier de Kinshasa et cela dans des endroits bien ciblés maintenir propre notre hygiène environnementale », a déclaré Elie Pelenda, un environnementaliste.
« Dans nos quartiers aujourd’hui la plupart des inciviques font leurs besoins dans des murs et cela fait partie des causes des maladies des mains sales surtout chez les plus jeunes, notons aussi les odeurs qui se rependent et qui indisposent», a-t-il ajouté.
Et d’insister : « Les autorités de la ville avec l’opération+ Kin ezo bonga+ doivent aussi voir cet aspect des choses. Cela fait partie de l’assainissement de Kinshasa où plusieurs murs aujourd’hui sont transformés en toilettes publiques. Ce qui n’est pas bien ».
D’après M. Pelenda, la modernisation de la ville de Kinshasa passe aussi par la construction des toilettes publiques qui doivent être bien entretenues. Les toilettes sont des lieux d’aisance. Les espaces où elles sont construites doivent être placés sous la gestion de l’Etat. Cela va donner aussi de l’emploi », a-t-il indiqué.
La Journée mondiale des toilettes est célébrée chaque année par l’ONU depuis 2013. Sa première édition remonte à 2001, sous les auspices de l’Organisation mondiale des toilettes.
Elle a lieu chaque année pour faire prendre conscience de l’importance des toilettes et de la situation des personnes qui vivent sans accès à un assainissement géré en toute sécurité.
Elle vise à remédier à la crise mondiale de l’assainissement et atteindre l’objectif de développement durable (ODD) dans son volet eau et assainissement pour tous d’ici à 2030. Le thème retenue pour l’édition 2024 est : « Les toilettes, espaces de paix : ce lieu central dans la vie de chacun devrait être un espace sûr ». ACP/C.L.