Kinshasa, 06 octobre 2024 (ACP).- Les traducteurs et interprètes de la République démocratique du Congo ont été invités samedi à Kinshasa, lors de la célébration de la journée mondiale de la traduction, à protéger l’art de traduire qui permet aux peuples de différentes langues de communiquer.
« En ce jour historique consacré à la célébration de la journée mondiale de la traduction, nous devons protéger notre art de traduire parce qu’il est grand, nous rend de services nobles à l’humanité, permet au peuple de différentes langues et cultures de communiquer, permet à ce que des connaissances précieuses soient véhiculées par des ouvrages originaux », a déclaré Yulu Kabamba, président intérimaire de l’association des traducteurs et interprètes professionnels du Congo.
« Nous devons exiger aux autorités de nous donner des lois et des garanties pour la protection de notre cher métier. Il nous revient par ailleurs d’intérioriser que nous devons être les premiers artisans protecteurs de notre métier en étant des traducteurs et interprètes des haut rangs », a-t-il ajouté.
« C’est le temps de nous délier de nos égaux , de nous mettre ensemble, d’aller dans la même direction comme un seul Homme et de défendre nos intérêts légitimes ,car la haine, le manque d’appréciation détruisent notre société , nos associations », a martelé M. Yulu.
De son côté, M. Cromson Mvuala katshinga, président honoraire de l’association des traducteurs et interprètes professionnels du Congo a exhorté les parties prenantes à revitaliser les langues locales de la RDC qui sont en danger.
« D’après les études que nous avons menées sur les langues congolaises, nous constatons que celles-ci sont en danger. D’où la nécessité de les revitaliser et d’éviter les pratiques linguicidaires à travers la congophonie » a-t-il expliqué. ACP/