Kinshasa 6 janvier 2025 (ACP).- L’implantation des extensions d’écoles près des quartiers périphériques de Kinshasa, en République démocratique du Congo, afin de les rapprocher des élèves habitant les banlieues de la capitale, a été recommandée, lundi aux responsables du secteur de l’enseignement lors d’un entretien.
«Je recommande à tous les responsables du secteur de l’Enseignement et à tous les promoteurs d’écoles, de se mettre ensemble pour voir comment dans quelle mesure implanter des extensions d’écoles dans des quartiers périphériques car la mobilité non maitrisée des enfants résidant dans des quartiers très éloignés des établissements scolaires peut avoir un impact négatif sur le rendement des élèves », a déclaré Christiane Kongo, promotrice d’une école à Sélembao.
«Il y a des enfants qui quittent des quartiers très éloignés pour aller étudier dans des complexes scolaires situés à plus de 25 kilomètres de leur résidence simplement parce que les parents s’accrochent à faire inscrire les enfants dans des écoles de grande notoriété situées pour la plupart dans la commune de Gombe alors qu’ils résident dans des communes très éloignées. », a-t-elle ajouté.
Pour cette instructrice, dans une ville comme Kinshasa confrontée à des problèmes d’embouteillages récurrents et dont tous les services importants et les institutions sont concentrés dans une seule commune, il est important de faciliter la tâche aux parents et promouvoir l’éducation des enfants congolais en leur offrant des bonnes écoles pour une meilleure formation quel que soit le lieu de résidence.
Compte tenu de la distance, a-t-elle soulevé, ces enfants subissent, à l’aller comme au retour, tout le stress inhérent au phénomène embouteillages dont notamment le retard, intempéries, manque de concentration, temps insuffisant pour réviser les cours, manque de détente, insuffisance de sommeil.
«La combinaison de tous ces facteurs endogènes peut avoir un impact négatif sur l’évolution intellectuelle et le résultat des élève», a-t-elle dit. ACP/C.L.