Kinshasa, 10 novembre 2024 (ACP).- La Constitution et l’avenir de la République démocratique du Congo, a été au centre d’une formation animée samedi à Kinshasa, par la présidente nationale du Parti des démocrates pour la bonne gouvernance (PDG) à l’intention des membres de sa famille politique.
« Nous sommes rassemblés autour du grand thème intitulé : + La Constitution et l’avenir de la RDC+ dont l’interpellation du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a ouvert un débat dans l’Univers politique qui est encore loin d’aboutir d’une manière paisible », a déclaré Marie Kyet Mutinga, présidente nationale de cette formation politique.
« La Constitution du pays tire son fondement de la souveraineté nationale, tel que le souligne l’article 1 de la du 18 février 2006, qui stipule que +La République Démocratique du Congo est dans ses frontières du 30 juin 1960, un Etat de droit, indépendant, souverain, uni et indivisible, social, Démocratique et laïc+. C’est donc le peuple souverain qui décidera par toutes les voies légales de sa révision ou non », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, Mme Irène Mvaka, professeur en droit pénal à l’Université de Kinshasa (Unikin), a parlé du régime politique du pays depuis l’indépendance et la Constitution de 2006 ainsi que ses différentes subdivisions.
Selon Mme Mvaka, la Constitution est la norme fondamentale et elle se situe comme au sommet de la pyramide, ajoutant que le régime que « nous avons dans notre pays est semi présidentiel et semi parlementaire ».
La Constitution dans le sens matériel, elle est l’ensemble des règles qui régissent le fonctionnement et l’organisation de l’Etat, a-t-on noté. ACP/C.L.