Kinshasa, 7 décembre 2024 (ACP).– Le banditisme urbain qui perturbe la quiétude des élèves de la commune de N’djili, dans l’Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été dénoncé samedi lors d’un entretien avec le chef d’un établissement scolaire de cette entité.
«La quiétude des élèves de la commune de N’djili en particulier et des habitants de cette municipalité en général est troublée par des jeunes délinquants qui sont des ennemis de la paix. Ils opèrent de jour comme de nuit et cela crée un climat d’insécurité surtout pour les élèves qui en ont déjà été victimes », a déclaré Gauvin Mwata, promoteur du complexe scolaire « Grand monde ».
« Je suis préfet d’une école se situant au quartier 13, j’ai des élèves qui résident au quartier 6, quand les jeunes de ces deux quartiers vivent en hostilité comme c’est le cas maintenant, ils mettent des barrières, les jeunes d’un quartier ne peuvent pas entrer dans l’autre et vice-versa, mes élèves aussi sont frappés par cette mesure. Ceci ne peut que m’écœurer », a-t-il ajouté.
Et de poursuivre : « Ce qui se passe aujourd’hui à Nd’jili dont je suis natif, sort de l’ordinaire. Chaque jour qui passe, il y a des plaintes qui se multiplient, des biens des passants dont certains sont des écoliers, sont ravis et ils sont même agressés physiquement. Cela se passe même en pleine journée ».
Selon lui cette situation sévit surtout au quartier 13 où certains jeunes désœuvrés s’adonnent au banditisme urbain sans être inquiétés, ni même dénoncés malgré les efforts fournis par la police pour les traquer.
« Cette situation nous dérange énormément à tel point que nous ne savons plus circuler en toute tranquillité. Je salue l’apport de la police, tout en demandant à la population de faire aussi sa part en les dénonçant », a-t-il conclu.
ACP/JF