Kinshasa, 13 mars 2025 (ACP).- La nécessité de vulgariser l’arrêté de la ministre nationale des Affaires foncières interdisant le morcellement anarchique des parcelles a été préconisée jeudi, lors d’un entretien à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo,
«Il est nécessaire que cet arrêté soit vulgarisé partout. Notre souci est que le contenu de ce document soit expliqué dans les milieux des chefs des quartiers, chefs des rues, dans les églises, dans les écoles et autres. C’est dans le souci de réussir une mise en application dudit arrêté», a déclaré Bertin Swata le chef du quartier Ngamayama, à Kimbanseke, dans l’Est de Kinshasa.
«Nous remercions madame la ministre d’État aux Affaires foncières, Acacias Bandubola, pour la signature de cet arrêté qui vise à instaurer un espace environnemental viable parce que le morcellement des parcelles doit être effectué selon les normes légales pour préserver l’environnement», a-t-il ajouté.
Selon lui, cette décision est «la meilleure» parce qu’elle permet de préserver l’environnement. «La signature de cet arrêté est pour l’intérêt de tout le monde vue la gravité de la pollution de notre environnement. On remarque qu’une petite parcelle peut être coupée en plusieurs morceaux et les conditions de vie deviennent difficiles. Nous déplorons ce genre de pratique, c’est pourquoi nous, en tant que chef de quartier, nous saluons l’avènement (…) de cet arrêté et nous attendons l’ordre de notre hiérarchie pour commencer à mener des campagnes de sensibilisation pour la vulgarisation de celui-ci (…)», a dit M. Swata
Il a profité de l’occasion pour exhorter la population à acheter des parcelles dans les endroits où il y a encore de l’espace, notamment dans les nouvelles cités. Ce chef de quartier a, cependant, déploré le comportement de certains détenteurs de terres qui découragent les potentiels acheteurs de terre à cause de cas d’escroquerie. ACP/JF