Trois questions à Delphin Konapungu sur l’organisation des épreuves préliminaires de l’Examen d’État dans les zones à conflits (Teke-Yaka)

Kinshasa, 07 mars 2025 (ACP).- L’organisation des épreuves préliminaires de l’Examen d’État dans les zones à conflits (Teke-Yaka) a fait l’objet des trois questions posées à Delphin Konapungu, directeur de la province éducationnelle de Kinshasa/Plateau, dans l’est de la capitale de la République démocratique du Congo. C’était à l’occasion du lancement de ces épreuves certificatives, vendredi, à Kinshasa par la ministre de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu.

Q1/ Quel est le nombre d’autodidactes finalistes retenus pour passer les épreuves préliminaires de l’Examen d’État dans la province éducationnelle de Kinshasa/Plateau ?

Delphin Konapungu: « Nous avons un effectif de 75 candidats autodidactes dans un seul centre de passation de l’Examen d’État. Toutefois, il y a des candidats qui ont l’habitude de se faire inscrire aussi le jour de la passation des épreuves. C’est pourquoi nous allons pouvoir inscrire tous ceux qui viendront avant la passation, c’est-à-dire quelques jours avant, afin qu’ils puissent se faire inscrire et présenter également leurs épreuves préliminaires de l’Examen d’État ».

Q2/ Quelles sont les mesures préventives prises pour que les finalistes qui sont dans les zones à conflits (Teke-Yaka) puissent passer leurs épreuves préliminaires dans le calme ?

DK : « Concernant nos élèves finalistes qui se trouvent dans des zones à conflits, toutes les dispositions sont prises pour qu’ils puissent présenter leurs épreuves préliminaires de l’Examen d’État en toute quiétude. D’ailleurs, dans les zones affectées par les conflits, les candidats sont accueillis dans des écoles environnantes situées dans des zones sécurisées. Certains se sont même inscrits ici à Kinshasa. Lors de la passation de l’Examen d’État, nous allons envisager encore d’autres mesures avec nos autorités politico-administratives pour sécuriser nos centres situés dans les sous-divisions éducationnelles que nous appelons Maluku 1, Maluku 2, Maluku 3 et Maluku 4 ».

Q3/ Quelle est la particularité de cette année par rapport à l’année passée ?

DK : « Je voudrais préciser que les épreuves préliminaires de l’Examen d’État ne concernent pas les finalistes des humanités qui doivent présenter l’Examen d’État. Elles concernent uniquement les candidats autodidactes, c’est-à-dire les candidats malheureux qui n’avaient pas réussi à l’Examen d’État. Un candidat ayant réussi à l’Examen d’État avec un pourcentage faible et souhaitant améliorer son pourcentage peut également présenter ces épreuves préliminaires afin de pouvoir se représenter à l’Examen d’État. Nous allons demander à tous les intervenants de respecter les normes en la matière et que les meilleurs gagnent. En effet, ce n’est pas une faveur accordée aux autodidactes pour leur permettre de se présenter en tant que candidats à l’Examen d’État, mais nous devons faire passer ceux qui l’ont mérité. Ces épreuves certificatives devront se dérouler en toute quiétude dans les centres qui seront installés au niveau du collège Saint Jean, ainsi que près de la voie principale à Mikonga dans la commune de N’sele ».

ACP/ODM

Fil d'actualités

Sur le même sujet