Kinshasa, 12 mars 2025 (ACP).– L’ arrêt avant dire droit de la haute cour militaire initialement prévu mardi est attendu le 18 mars 2025, à cause de la comparution de l’ un de deux prévenus, a indiqué le président de la chambre , lors d’une audience à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo(RDC). « Prévu pour être prononcé à l’audience de mardi 11 mars 2025, l’arrêt avant dire droit de la haute cour militaire sur l’affaire ministère public contre les prévenus Papy Pungu Lwamba et Christian Numbi Nkulu, accusés de participation à un mouvement insurrectionnel sera rendu à la huitaine », a déclaré le général de brigade, magistrat Jean-Paulin Ntshayikolo, président de la composition. Dans la motivation de cette décision, le président a relevé que le fait que le prévenu Christian Numbi Nkulu, acquitté au premier degré par la cour militaire de Kinshasa-Gombe pour les mêmes faits, a comparu personnellement à l’audience du jour, à la grande surprise de la haute cour.
« L’appel du ministère public ayant une portée générale, oblige la haute cour à reprendre l’instruction à zéro. A la dernière audience, la haute cour avait dit expressément à votre conseil qu’il était souhaitable que vous puissiez comparaitre en personne bien que vos conseils avaient plaidé pour une représentation. Aujourd’hui la haute cour devait répondre à cette requête, mais votre comparution de ce jour remet le compteur à Zéro en ce qui vous concerne par rapport à cet arrêt », a renchéri le président de la composition. Et de poursuivre : « On ne peut pas prononcer un arrêt qui traite une situation qui est différente de la situation actuelle. La Constitution oblige toutes les juridictions de prononcer des décisions rédigées et motivées, donc la haute cour ne peut pas violer la Constitution », a fait savoir le président Jean-Paul Ntshayikolo à toutes les parties. Cette principale motivation de la haute cour a été soutenue par l’officier du ministère public.ACP/