Agression rwandaise : une institution congolaise sollicite une résolution de l’alliance mondiale des droits humains

Kinshasa, 12 mars 2025 (ACP).- Une résolution de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI), sur l’agression rwandaise dont est victime la République démocratique du Congo (RDC), a été sollicitée mercredi à Genève en Suisse, lors de son assemblée générale, par une institution congolaise, a-t-on appris de source officielle.

«Une déclaration ou une résolution de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI) est la bienvenue, face à l’agression rwandaise dont la RDC est victime, lors de cette assemblée générale», a déclaré Paul Nsapu, président de la CNDH-RDC

Il a, à cette occasion, peint la situation macabre qui sévit dans la partie Est du pays, « marquée par des violations massives des droits de l’homme et du droit international humanitaire », soulignant la nécessité et l’urgence pour la GANHRI de soutenir, au niveau mondial, les actions des Institutions nationales des droits de l’homme (INDH) de la SADC et de l’EAC.

Le président de la CNDH-RDC a aussi révélé que ce sont les femmes et les enfants qui payent  le « plus prix lourd », avant de faire allusion à ce qu’il a vécu dernièrement au Burundi, où les Congolais, qui ont fui l’agression rwandaise dans les villes de Goma et de Bukavu, dans l’Est du pays, vivent le calvaire dans les camps des réfugiés.

Par ailleurs, le président de la CNDH-RDC a soutenu que son institution est un modèle dans la promotion de la parité homme-femme en milieux professionnels.

« La CNDH-RDC a une bonne pratique, parce que sur l’ensemble de neuf commissaires nationaux des droits de l’homme, quatre sont des femmes, et dans le bureau qui gère cette institution au quotidien, il y a deux hommes et deux femmes », a-t-il conclu lors de ces assises de la GANHRI.

La GANHRI est constituée en tant qu’entité juridique en vertu du droit suisse et détient un Bureau composé de 16 institutions nationales des droits de l’homme dotées du statut d’accréditation « A » représentant les quatre régions dans lesquelles elle opère. Les réunions générales annuelles de la GANHRI, les réunions du Bureau de la GANHRI et du Sous-Comité d’accréditation, ainsi que les conférences internationales de la GANHRI sont organisées en coopération avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) en sa qualité de secrétariat de la GANHRI, note-t-on. ACP/

Fil d'actualités

Sur le même sujet