Kinshasa, 21 octobre 2024 (ACP).- La Cour militaire de Kinshasa-Gombe a confirmé lundi 14 acquittements prononcés au premier degré, dans l’affaire du Coup d’état étouffé le dimanche 19 mai 2024, en République démocratique du Congo (RDC), lors de son audience en appel à la prison militaire de Ndolo, à Kinshasa, capitale du Pays.
« S’agissant de la requête des parties civiles, la Cour la déclare recevable a la forme et fondé quant à leur motif. Par conséquent se déclare non saisine des personnes acquittées par le premier juge sous le RP numéro 1804/2024 », a déclaré le magistrat Kilensele Muke, juge président.
Pour maitre Darius Tshiey-a-tshieey, avocat de six prévenus acquittés, « il était absurde que mes clients ne soient pas acquittés (…) le ministère public n’est pas allé en appel (…) donc voilà pourquoi dans le mémo unique que j’ai signé, j’avais demandé à la Cour de statuer sur sa saisine par rapport à mes six(6)clients et d’ailleurs pour les uns et pour les autres qui ne sont pas là, qui viennent de profiter de l’arrêt de la Cour qui a été rendu sur demande de mes clients ».
Il a indiqué que ses clients vont par la suite se constituer partie civile dans ce procès en réclamant des dommages et intérêts du fait du préjudice subi lors de leur incarcération.
Il a précisé que ces dommages et intérêts seront dressés contre le trois (3) américains et leurs complices.
Quant à la requête du prévenu Jean-Jacques Wondo sur la liberté provisoire, la Cour militaire de Kinshasa-Gombe l’a dite recevable mais non fondée quant à son motif, l’a déboutée, par conséquent, elle a ordonné la poursuite du débat.
Après les arrêts avant dire droit, la Cour militaire a poursuivi avec l’instruction. Sur les 37 prévenus, seul Marcel Malanga, condamné à la peine capitale au premier degré, a été auditionné par la Cour.
L’audience a été renvoyée au vendredi 25 octobre 2024 pour la poursuite de l’audition des prévenus.
Au total, 51 personnes étaient déférées devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe pour les infractions de terrorisme, de détention illégale d’armes et munitions de guerre, de tentative d’assassinat, d’association des malfaiteurs, de meurtre et de financement du terrorisme.
Ces prévenus ont été accusés par le ministère public d’avoir tenté de renverser le pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), la nuit du 18 au 19 mai 2024 en s’attaquant au Palais de la Nation, l’un de bureau du président de la République situé dans le nord de Kinshasa.
ACP/