Kinshasa, 02 août 2024 (ACP).- 65 présumes auteurs des actes de vandalisme d’un immeuble à conflit, voisin de l’une des résidences de l’ancien président Joseph Kabila, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, ont été traduits devant le Tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe, siégeant en procédure de flagrance.
Ouverte en chambre foraine à la Place des évolués, au Nord de la capitale de la RDC, cette audience a été consacrée à l’identification des prévenus.
Au cours de cette audience, le ministère public a sollicité du tribunal la détention de tous les prévenus soutenant que la plupart d’entre eux ne possèdent pas des adresses fixes.
Par ailleurs, les avocats de la défense ont demandé au tribunal d’accorder la liberté provisoire justifiant que les conditions d’incarcération de leurs clients sont inhumaines.
Pour des raisons logistiques ne permettant pas au tribunal de poursuivre avec l’identification de tous les prévenus, l’audience de ce jour a été renvoyée au lundi 05 aout 2024.
Des coups de feu ont été entendus mercredi dernier sur l’avenue Uvira près du quartier des ambassadeurs, ces tirs étaient liés à un conflit parcellaire entre M. Le Kamul, l’associé à un ressortissant israélien dans la construction d’un immeuble en échange du partage des appartements.
Selon des sources proches du dossier contactées par l’ACP, le nommé Kamul aurait tenté de tout récupérer. Il est allé en justice et a gagné des procès au niveau des instances inférieures. Son associé a, lui gagné à la cassation, qui juge en dernier ressort en République démocratique Congo.
« Aujourd’hui, l’associé de M. Kamul est venu avec des policiers de la Légion nationale d’intervention (LNI) pour opérer le déguerpissement conformément à l’arrêt de la Cour de cassation par là. D’où les tirs qui ont été entendus. Aucune résidence dans le voisinage n’a été visée ni visitée », avait rassuré à l’ACP un responsable de la police.
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