Kinshasa, 14 août 2024 (ACP).– Le gouvernement de la République démocratique du Congo a été appelé mercredi à privilégier des partenariats public-privés pour la réussite du projet de développement du site d’Inga, appelé «projet Grand-Inga», situé au Kongo Central, ouest du pays, lors d’un entretien.
« Le gouvernement de la RDC devrait privilégier des partenariats public-privés pour la réussite du projet de développement du site d’Inga, en vue de répondre à la demande croissante d’électricité », a déclaré Roland Ngoie, lobbyiste international.
Grâce à ces partenariats, le gouvernement va également répondre aux défis de la substitution du bois énergie, de la lutte contre la déforestation dans le pays, ainsi que de l’urgence de transformer le quotidien des Congolais en assurant un accès fiable à l’électricité à usage domestique et industriel, a-t-il indiqué.
La RDC, selon lui, possède un potentiel hydroélectrique de plus de 100.000 MW qui est concentré sur le seul site d’Inga.
Le site compte déjà deux centrales hydroélectriques avec une capacité totale de 1.775 MW, à savoir: Inga 1 avec 351 MW, mis en service en 1972, tandis que la centrale d’Inga 2 a été mise en service en 1982, disposant à ce jour d’une capacité de 1.424 MW.
Le taux d’accès à l’électrification des populations en RDC est l’un de plus faibles en Afrique, avec 9% en 2011 et 15% en 2015 contre une moyenne africaine de 40%, avec une demande croissante de l’énergie qui a conduit l’Etat à relancer le développement du potentiel hydroélectrique du site d’Inga.
Suite à la requête du gouvernement, la Banque africaine de développement (BAD) a accordé à la RDC en mars 2008, un don de 14,50 millions USD pour le financement de l’Etude de développement optimal du site d’Inga et des interconnexions électriques associées (EDIRA).
Cette étude achevée en 2013, avait permis de définir le schéma de développement du site de Grand Inga, en sept phases successives avec une puissance totale de 42.080 MW dont le coût global du projet était estimé à 80 Milliards USD.
ACP/ODM