Revue de presse du mercredi, 18 août 2021

La majorité des journaux parus mercredi, 18 août 2021 à Kinshasa planchent sur la désignation des responsables de la Commission électorale nationale indépendante (CENI  et sur la pollution des rivières Kasaï et Tshikapa.

ACP ouvre son bulletin quotidien sur la participation du Président Félix Tshisekedi au 41ème Sommet de la SADC au Botswana. Selon la presse officielle, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris part mardi, au Centre International des Conférences Bingu Wa Mutharika de Lilonge, capitale du Malawi, à la cérémonie d’ouverture du 41ème Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté de développement des Etats d’Afrique australe (SADC

Seize chefs d’Etat et de gouvernement participent à ce sommet placé sous le thème : « Renforcement des capacités en matière de production face à la pandémie de COVID-19 en vue de mener des réformes économiques et industrielles à caractère inclusif et durable ».

En ce qui concerne la sauvegarde de l’écosystème des régions traversées par les rivières Kasaï et Tshikapa, ACP  écrit que le Chef de l’Etat a appelé le gouvernement à assurer la sauvegarde de l’écosystème de ces régions aujourd’hui victimes des substances toxiques déversées ayant entrainé la mort brusque et importante des poissons et autres esp-ces animales aquatiques.

Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Chritophe Lutundula a été instruit de prendre des dispositions nécessaires en vue d’obtenir des explications auprès de l’ambassadeur de l’Angola accrédité en RDC pour en savoir plus sur cette situation.

 Forum des As de son côté écrit que la pollution de la rivière Kasaï, dans la province qui porte le même nom, préoccupe au plus haut point le Gouvernement. Mardi 17 août, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a présidé une réunion avec les ministres sectoriels. Au terme de la rencontre,  le vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement, Eve Bazaïba, a annoncé la descente sur terrain d’une mission de haut niveau du Gouvernement.

Catastrophe environnementale et humaine sur la rivière Kasaï, titre La Prospérité. Depuis le début du mois d’août 2021, écrit la  consœur, les populations riveraines du bassin de la rivière Kasaï, précisément le long des rivières Tshikapa et Kasaï, vivent une catastrophe environnementale et humaine d’une ampleur incalculable. Cette catastrophe serait due à la pollution de ces rivières suite aux activités minières en amont du bassin versant de la rivière Tshikapa dans la partie angolaise. Il s’agirait des complexes miniers de Luo, Camatchia-Camagico et Catoca.

Sur la base des images Sentinel publiées par Visio Terra (Equipe Sentinel Vision, EVT-919, 2021) et les investigations préliminaires auprès de la population riveraine, cette pollution a été observée depuis le 15 juillet 2021 à partir de la source dans la partie angolaise et aurait fait 15 jours pour atteindre la ville de Tshikapa, et 21 jours pour atteindre la cité d’Ilebo, en République démocratique du Congo. En outre, les informations obtenues de la station de surveillance du Centre de Recherche en Ressources en Eau du Bassin du Congo (CRREBaC) de l’Université de Kinshasa, installée sur 2 la rivière Kasaï au niveau de Kutumuke, la pollution y a été observée en date du 12 août 2021, avec possibilité d’atteindre en très peu de temps le fleuve Congo à Kwamouth, situé à 140 km de cette station. Kinshasa n’étant situé qu’à 190 km de Kwamouth, la diffusion de cette pollution est à craindre, souligne le quotidien.

Sur le dossier de la CENI, Forum des As  se demande si on va vers le dégel. Selon le quotidien, le président de la CENCO et président de la plateforme des confessions religieuses sollicite un délai de grâce pour vider complètement le dossier.

« A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux, son temps », renseigne la Bible. Simplement, on dirait qu’il y a un temps pour tout. Après les nuages artificiels, le ciel présente, enfin, une éclaircie porteuse d’espoir de décrispation, dans les relations entre le bureau de l’Assemblée nationale et les confessions religieuses, en ce qui concerne la désignation du candidat président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

De son côté, La Prospérité rassure. Le processus de mise en place du Bureau de la CENI a été,  lundi, 16 août 2021, au cœur d’un tête-à-tête au Palais du peuple, entre les deux présidents de deux Chambres sœurs du parlement de la RDC.  Au menu des échanges, Christophe Mboso a dressé un rapport à Modeste Bahati sur l’évolution des travaux de la Commission paritaire mise en place pour examiner les dossiers individuels des candidats désignés par les composantes. A en croire le speaker de l’Assemblée nationale, aucun forcing n’a été fait en ce qui concerne le processus de mise en place du nouveau Bureau de la CENI.

 «J’ai également fait état du délai supplémentaire que nous avons accordé aux confessions religieuses pour qu’elles arrivent à trouver une solution au problème de désignation du président de la CENI et d’un membre de la plénière. Tout marche bien», s’est exprimé le Président Mboso N’kodia.  Celui-ci a également précisé à l’attention de ceux qui parlent de forcing, il n’en est rien de tout cela. «Il n’y a pas de forcing», a-t-il renchéri.

En outre, le speaker de l’Assemblée nationale a éclairé qu’un consensus au sein de sa Chambre  entre la majorité et l’opposition ayant permis de voter la proposition de loi organique sur la CENI.  «Nous avons conçu un consensus au sein de l’Assemblée nationale, entre la majorité parlementaire et l’opposition, cela nous a permis de voter la proposition de loi organique qui a été promulguée par le chef de l’Etat. Nous sommes au stade de l’application. Les composantes reconnues par la loi et qui ont obtenu un quota au sein de la CENI, nous leur avons demandé de déposer les dossiers qui sont examinés en commission. Quant aux composantes qui n’ont pas déposé les noms de leurs délégués, leur quota restera vacant», fait-il savoir.

Par ailleurs, le speaker de la Chambre basse du parlement  a rappelé que le bureau a accordé deux fois des délais supplémentaires aux confessions religieuses. «Elles vont se concerter, certainement le Saint-Esprit va les inspirer pour qu’elles parviennent à une solution. Que le peuple soit calme et surtout ne suive pas ceux qui ont mis en place la stratégie du pourrissement et du blocage. Il faut que les confessions religieuses parviennent à une solution parce que la question électorale est un enjeu majeur, chacun doit s’impliquer. C’est par là que les hommes politiques entrent sur la scène politique. On va tenir compte de toutes les opinions, mais nous allons travailler dans la légalité », a rassuré Mboso.

Pour sa part, le président du Sénat, Modeste Bahati, dit être venu se concerter avec son homologue et frères aîné, Christophe Mboso, autour de la demande du Chef de l’Etat de proroger pour la 6ème fois l’état de siège. « Nous sommes en plein état de siège. Nous avons été saisis par son excellence M. le Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, qui nous demande, une fois de plus de proroger l’état de siège. Nous sommes venus nous concerter justement pour savoir comment cela va se passer, quelle est la Chambre qui commence par l’examen de ce texte de loi. C’est chose faite. L’Assemblée nationale se réunit déjà dès demain, nous allons prendre le texte en deuxième lecture », a-t-il circonscrit. De plus, les présidents de deux Chambres se sont aussi concertés autour de l’arrivée à Kinshasa, à partir de ce mardi 17 août 2021.

D’emblée, il sied de noter qu’à partir de ce mardi 17 août, Kinshasa va accueillir certaines délégations qui viennent pour rencontrer le président en exercice de l’Union africaine, le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Merdi Bosengele

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