Kinshasa, 12 mars 2025 (ACP). – Des photos prises lors des missions de l’Institut des musées nationaux du Congo, sur la quasi-totalité du territoire de la République démocratique du Congo, ont illustré l’importance de madimba (xylophone traditionnel) comme un pilier de l’identité culturelle congolaise incarnant la richesse des croyances et des traditions ancestrales à travers la musique, a-t-on appris mercredi d’un photographe.
«Le madimba est bien plus qu’un simple instrument de musique, il représente un lien essentiel entre les ancêtres et les vivants en tant que porteur d’histoires et de croyances profondes surtout de l’identité culturelle congolaise incarnant la richesse des traditions ancestrales», a déclaré le photographe José Mupondo.
«À travers le madimba, nous préservons notre patrimoine, un patrimoine vivant qui se transmet au rythme des lames frappées, symbolisant l’unité de la communauté et la continuité des traditions», a-t-il précisé.
«Chaque vibration du madimba est une résonance de nos ancêtres, un appel à l’unité et à la préservation de notre identité culturelle, un héritage précieux pour les générations futures», a-t-il souligné.
Le madimba, (xylophone traditionnel) en Afrique centrale, se distingue par la diversité de ses appellations dans les langues congolaises, telles que dimba chez les Luba, Pende, Yaka et Salampasu, ou encore Ntanda chez les Kongo.
Fabriqué artisanalement, il occupe une place centrale dans les cérémonies et rituels, accompagné de danses et de chants. Cet instrument transmet les traditions orales du Congo, notamment les épopées, proverbes et louanges, et joue un rôle fondamental dans la cohésion communautaire. Son rôle dépasse celui de simple accompagnateur musical ; il est un vecteur de transmission des valeurs sociales et spirituelles, renforçant les liens entre es vivants et les ancêtres.
ACP/C.L.