Ngandajika, 02 novembre 2024 (ACP).- le professeur Noël Tshiani Muadiamvita a attribué, samedi à Ngandajika, territoire de la province de Lomami (centre de la République démocratique du Congo), la destruction des valeurs culturelles et ancestrales du Noir à l’homme blanc qui lui impose sa civilisation, a constaté l’ACP.
« L’arrivée de l’homme blanc a tout détruit. Ayant découvert les ressources naturelles, les richesses économiques que regorgeait l’Afrique noire, l’homme blanc a amorcé sournoisement et méchamment à détruire les valeurs culturelles et ancestrales, lesquelles faisaient la force de l’homme noir. L’occident va imposer sa propre culture en laissant libre cour au mariage mixte, au métissage, à la corruption, à la haine tribale en vue de diviser les noirs pour régner et dominer », a déclaré le prof Noël Tshiani au colloque interdisciplinaire qui se tient depuis jeudi à Ngandajika .
Il a ainsi exposé au 4ème colloque interdisciplinaire de Ngandajika sur le sujet « De père, de mère et d’épouse ? Les nations noires et la question du métissage des populations dans un monde globalisé ». Il a promis de poursuivre son combat pour que la proposition de la « loi Tshiani » soit adoptée.
« Pour faire face à ces menaces, Noir et Congolais que je suis, j’avais proposé et je propose encore que l’accès aux fonctions de souveraineté, y compris la Présidence de la République, soit réservé exclusivement aux Congolais d’origine, nés de père et de mère congolais d’origine et marié,le cas échéant, aux épouses congolaises d’origine », a souligné Noël Tshiani avant d’ajouter que « L’idée ici n’est pas de faire la discrimination par rapport aux autres. L’idée est donc de protéger la RDC contre les infiltrations ».
Le prof Tshiani reste conscient quant à la capacité de l’homme noir de proposer les idées qui peuvent avoir de l’influence dans d’autres pays du monde. « Il est important de noter que l’être noir peut aussi influencer positivement les autres sur le continent tout comme en dehors du continent. C’est ainsi que la nouvelle Constitution de la République gabonaise inclut la notion de père, de mère et d’épouse comme critère d’éligibilité à la Présidence de la République ; critère qui est d’inspiration congolaise », a-t-il expliqué. ACP/UKB