Kinshasa, 28 avril 2024 (ACP).- La situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) a été présentée samedi au cours d’un atelier culturel, à une centaine d’élèves d’une école secondaire à Mikondo, dans la commune de Kimbaseke, Est de la ville de Kinshasa.
« Au cours de cet atelier culturel qui s’est tenu au collège Ngwanza à Mikondo, avec comme thème » la situation d’insécurité (guerre) et l’exploitation des ressources naturelles en zone de conflit dans l’Est de la RDC « . Nous avons essentiellement abordé la situation qui prévaut chaque année dans cette partie du pays », a déclaré Jacques Issongo, l’un des intervenants.
« En commençant par un petit aperçu historique pour bien comprendre, tout en remontant vers les années avant l’indépendance, les vagues migratoires des populations rwandaises qui ont traversé les frontières à la demande coloniale », a-t-il ajouté.
Il a, par ailleurs, souligné que ce sont les vagues migratoires rwandaises qui ont fait en sorte que les rwandais se retrouvent en surpopulation sur le sol congolais, et cela a occasionné des problèmes car ils sont butés à un souci d’accès aux terres, problème foncier ainsi que la culture et l’élevage des bétails. Ainsi, a-t-il dit, ces tensions ont occasionné, en 1993, la première guerre entre les congolais et les rwandais.
Un atelier marqué par la projection du film » Wendy Bashi «
Des élèves posant des questions lors de l’atelier
Dans le cadre du projet « Libende boyz », cet atelier a été marqué par la projection d’un film intitulé « Wendy Bashi », un film du genre drame et de type documentaire avec une durée de 46 minutes, qui retrace la vie des jeunes de Beni, dans le Nord Kivu qui gardent espoir et restent accrochés à leur destin malgré la situation de guerre dans cette partie du pays.
Dans ce film, un groupe de jeunes rappeurs dénommé « Libende boyz » qui signifie (les garçons d’acier) rêvent de gloire et de succès. D’après eux, un jour leur ville ne sera plus comparable à Mosoul mais à Los Angeles.
Cette journée de partenariat avec « la plateforme contemporaine » a connu également plusieurs activités culturelles, à savoir : le slam, la danse, le théâtre et le dessin ainsi que la peinture pour mettre sur scène ces moments difficiles et que les élèves s’imprègnent de cette situation comme tous les congolais.
ACP/C.L.
