Nucléaire iranien : nouveaux pourparlers entre Téhéran et Washington ce dimanche

 Kinshasa, 12 juin 2025 (ACP).- Le chef de la diplomatie omanaise, Badr Albusaidi, a annoncé jeudi de nouveaux pourparlers à Mascate dimanche entre Téhéran et Washington, en pleine escalade des tensions liées au programme nucléaire iranien, ont rapporté les medias internationaux.

 « J’annonce une nouvelle série de discussions ce dimanche à Mascate avec les États-Unis. Cette rencontre constitue le 6e cycle de négociations autour du nucléaire iranien », a déclaré Badr Albusaidi, le chef de la diplomatie omanaise.

 «En attendant, l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a planifié une augmentation significative de la production d’uranium enrichi », a-t-il souligné.

 À Vienne, le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté une résolution condamnant l’Iran pour «non-respect» de ses obligations nucléaires. En riposte, l’Iran a aussitôt annoncé qu’il allait construire un nouveau site d’enrichissement d’uranium.

L’État hébreu, qui considère le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle, a maintes fois averti qu’il pourrait attaquer les sites nucléaires de son ennemi juré.

L’Iran a menacé de frapper les bases militaires américaines au Moyen-Orient en cas de conflit consécutif à un éventuel échec des négociations avec Washington visant à encadrer le programme nucléaire iranien.

Le président Donald Trump confirmait le déplacement de membres du personnel américain au Moyen-Orient qui pourrait devenir «un endroit dangereux».

Par ailleurs, le ministère israélien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale à «une réponse décisive» contre l’Iran, après l’adoption par l’AIEA d’une résolution condamnant Téhéran pour «non-respect» de ses obligations nucléaires.

«L’Iran a constamment fait obstruction à la vérification et à la surveillance de l’AIEA, il a renvoyé des inspecteurs (…) et dissimulé des sites soupçonnés de ne pas être déclarés», a déclaré le ministère.

«Ces actions compromettent le régime de non-prolifération  dans le monde et constituent une menace imminente pour la sécurité et la stabilité régionales et internationales», a-t-il ajouté, appelant la communauté internationale à «une réponse décisive».

Une «augmentation significative» de la production d’uranium

 L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a déclaré jeudi planifier une «augmentation significative» de la production d’uranium enrichi, après l’adoption par l’AIEA d’une résolution condamnant l’Iran pour «non-respect» de ses obligations nucléaires.

 «Nous remplaçons toutes ces machines de première génération par des machines avancées de sixième génération» à l’usine d’enrichissement nucléaire de Fordo, au sud de Téhéran, a déclaré Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l’OIEA, ajoutant que cela signifiait que la production «de matière enrichie augmentera de manière significative».204 corps retrouvés par la police et 41 blessés

Au moins 204 morts ont été retrouves selon la police indienne et 41 personnes blessées prises en charge. Les recherches continuent après le crash qui a fait « davantage de victimes » en touchant les personnes du quartier résidentiel.

242 personnes se trouvaient à bord de l’avion, dont deux pilotes expérimentés et dix membres d’équipage. Du côté des passagers, 169 sont Indiens, 53 sont Britanniques, 7 sont Portugais et 1 est Canadien.

Le PDG d’Air India suggère que d’autres passagers auraient survécu

Campbell Wilson, le président d’Air India, suggère que d’autres passagers du crash ont été retrouvés blessés et ont été transférés à l’hôpital.

«Les passagers blessés ont été transportés par les autorités locales aux hôpitaux les plus proches», déclare-t-il.

Tombé sur une résidence étudiante à l’heure du déjeuner

L’appareil est tombé sur un quartier résidentiel, comprenant des bureaux et une résidence étudiante. Le crash a fait davantage de  victimes, a indiqué le chef de la police d’Ahmedabad.

Selon le chef de la police, 50 à 60 étudiants en médecine ont été transportés à l’hôpital, le Boeing ayant détruit l’une des résidences. Au moins quatre étudiants sont portés disparus alors qu’au moins deux sont en soins intensifs.

Consternation

Le Pakistan, qui a vécu début mai sa pire confrontation depuis des décennies avec l’Inde, s’est dit «attristé» après qu’un Boeing 787 d’Air India, avec 242 personnes à bord, s’est écrasé sur des immeubles d’Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde.

«Attristé par le crash d’Air India à Ahmedabad (…) condoléances pour la perte de vies précieuses dans cet incident tragique. Notre sympathie aux familles des victimes dans ce moment de deuil», a déclaré Ishaq Dar, ministre des Affaires étrangères et vice-Premier ministre pakistanais.

Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a adressé ses « pensées aux passagers et leurs familles dans ce moment profondément éprouvant ».

De son côté, Narendra Modi, le Premier ministre indien, a évoqué « une épreuve déchirante ». « En cette heure douloureuse, mes pensées vont à toutes les personnes touchées. Nous sommes en contact avec les ministres et les autorités qui s’efforcent d’aider les personnes touchées », a-t-il indiqué.

Le roi Charles III s’est quant à lui dit « extrêmement choqué ». « Nos prières particulières et notre sympathie la plus profonde accompagnent les familles et les amis de ceux qui sont affectés par cet épouvantable et tragique incident dans tant de pays, alors qu’ils attendent des nouvelles de leurs proches », a déclaré le souverain britannique.

Emmanuel Macron adresse ses « pensées aux proches des victimes ». « En ces heures de douleur », le chef d’État français Emmanuel Macron a adressé ses « pensées aux proches des victimes ainsi qu’au Premier ministre (indien) Narendra Modi ».

Le président ukrainien a fait part de sa tristesse suite à la «terrible nouvelle» du crash d’un avion de ligne en Inde. «Nos pensées vont aux familles et aux proches des victimes en Inde, au Royaume-Uni, au Portugal et au Canada», a poursuivi le chef d’État, faisant part de ses «prières» pour que «le plus grand nombre de vies possibles soient sauvées».

Des enquêteurs britanniques envoyés en Inde pour aider aux investigations

Des enquêteurs britanniques vont être envoyés en Inde pour participer aux investigations sur le crash du vol Air India qui avait à son bord 242 personnes dont 53 ressortissants du Royaume-Uni, a annoncé l’organisme britannique chargé des enquêtes sur les accidents aériens (AAIB).

L’AAIB «a formellement offert son aide» à son homologue indien. «Nous déployons une équipe d’enquêteurs multidisciplinaires pour aider l’enquête menée par l’Inde», du fait de la présence de victimes britanniques, a indiqué l’organisme dans un communiqué.

 ACP/JF

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