Horticulture, l’élevage et la culture vivrière une piste entrepreneuriale

Kinshasa, 04 novembre 2022(ACP).-L’horticulture, l’élevage et la culture vivrière l’une de pistes entrepreneuriale pour améliorer les revenus et création d’emplois et lutte contre la faim dans la société a fait savoir, la directrice du  Centre national de vulgarisation agricole (CNVA), Lucianne Lutula Shoko, lors de la clôture de  trois jours de formation des femmes leaders en  horticulture, élevage, culture vivrière, changement de mentalité, au centre de commercialisation maraîchers et fruitiers (CECOMAF)dans la commune de N’djili.

« Le changement de mentalité face à l’agriculture dépend de l’engagement de chacun et permet de gagner de l’argent en vendant les produits  de la ferme et des produits maraîchers » a dit Mme Lutula.

Elle a également recommandé aux femmes leaders de mettre en pratique les techniques apprises de la semence à la récolte jusqu’à la transformation.

Ce projet est appuyé par l’Agence coréenne (Koica), dans le cadre du projet du système de renforcement de vulgarisation agricole, fruit de la coopération bilatérale entre la République de Corée et la RDC à travers le Ministère de l’agriculture.

« L’horticulture et l’élevage sont avant tout un métier permettant à l’agriculteur d’être créateur d’emploi et qui pourra amener notre pays la République Démocratique du Congo », a poursuivi Mme Lutula.

Les participants ont appris de techniques d’enrichissement du sol pour la culture de la tomate, de maïs, de l’élevage de poulets de chair qui  est rentable.  Ce module de formation a doté les apprenants des compétences devant les aider à mieux encadrer le producteur sur la conduite et toutes les opérations jusqu’à la récolte.

A l’issu de ces trois jours de formation appuyé par la Koica, les apprenants seront capables de conduire l’élevage de poulets de chair, de façon rentable et seront aussi capable de partager certaines techniques sur la matière dans sa structure respective.

Cette culture permet de fournir une bonne quantité de la chair et des œufs qui sont une source importante de protéine animale pour la famille. Cette activité permet d’accroître  revenus des ménages permettant aux éleveurs de s’auto-suffir et résoudre les problèmes de leur famille.

Réactions des participantes

« Nous devons changer de mentalité en allant de sois-même, son voisin et toute la communauté. On a suivi la formation sur la culture de la tomate (maraîchère), culture vivrière de sa transformation jusqu’à sa commercialisation. C’est pour aider la femme à devenir  économiquement autonome, s’auto-suffir », a souligné, Mme Germaine  Kaja de l’ONG Homme Intégral, femme entrepreneur.

« L’issu de cette formation, « j’ai changé ma perception par rapport à la culture du Maïs que je ne faisais attention vu les maladies qui attaquent cette plante, maintenant que je sais comment lutter contre ce genre des maladies et surtout que c’est une culture rentable, je vais m’y mettre dès mon retour à Bandundu, car la RDC très riche en terre arables », a laissé entendre Mme Tity Sangidila, entrepreneure à Bandundu Ville,  au Centre Sénevé Businesses.

Ces assises des trois jours, soit du 2 au 4 novembre étaient organisées par la KOICA, à travers le Centre National de Vulgarisation Agricole (CNVA). Ce centre organise des formations de changement de mentalité par rapport à l’agriculture mais aussi équipe les apprenants par des techniques appropriées pour le développement humain et l’émergence du Congo.   ACP/Kayu/SGB/KMT

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