Kinshasa, 11 mars 2025 (ACP).- Le prix du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a enregistré une baisse hebdomadaire de 3,90% en se négociant à 72,93 USD sur les marchés internationaux, la semaine du 21 au 28 février 2025 contre 75,89 USD la semaine précédente, selon la note de conjoncture économique de la Banque centrale du Congo(BCC) consultée mardi par l’ACP.
« Durant la semaine sous examen, le baril de pétrole a accusé une baisse hebdomadaire de 3,90% sur les marchés internationaux en se négociant à 72,93 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle, il s’est négocié à 75,89 USD », a-t-on lu.
La source a relevé, par ailleurs, que durant la semaine du 14 au 21 février 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une hausse du baril de pétrole en se fixant à 75,89 USD, dégageant ainsi une hausse de 1,98 par rapport à décembre 2024.
La BCC a fait savoir que cette baisse de prix du baril de pétrole s’explique principalement par une probable réduction de la demande aux États-Unis, premier consommateur mondial de l’or noir, suite aux décisions du Président Trump, ainsi que par des ajustements stratégiques des géants pétroliers mondiaux visant à augmenter leur production.
Évolution des prix des produits de première nécessité
La note de conjoncture économique a souligné que les prix de la tonne du riz, du blé et du maïs se sont établis respectivement à 300,44 USD, 207,58 USD et 177,17 USD, enregistrant des baisses hebdomadaires de 2,23 %, 3,80 % et 3,21 %.
A cet effet, une offre abondante avec la reprise des exportations de l’Inde explique la baisse du prix du riz. Pour ce qui est du blé et du maïs, les baisses font suite à des conditions météorologiques favorables aux cultures qui vont conforter l’offre.
Par rapport à leurs niveaux de fin décembre 2024, le prix du riz affiche une baisse de 2,96 % tandis que ceux du blé et du maïs des hausses respectives de 2,45 % et 5,05 %.
En effet, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique, afin de répondre aux défis liés au changement climatique.
Toutefois, ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles.
ACP/UKB