Kinshasa, 6 mars 2025 (ACP).- Le prix du baril de pétrole, l’un des produits d’exportation de la République démocratique du Congo, a connu une hausse de 0,61% en se négociant à 75,89 USD sur les marchés internationaux, la semaine du 21 février 2025 contre 75,43 USD la semaine précédente, selon un communiqué de la Banque centrale du Congo(BCC) consulté jeudi par l’ACP.
« Durant la semaine sous examen, le baril de pétrole a accusé une hausse hebdomadaire de 0,61% sur les marchés internationaux en se négociant à 75,89 dollars américains le baril par rapport à la période précédente, au cours de laquelle il s’est négocié à 75,43 USD », a-t-on lu.
La source a relevé, par ailleurs, que durant la semaine du 24 janvier au 31 février 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également une baisse du baril de pétrole en se fixant à 75,43 USD, dégageant ainsi une hausse de 1,98 par rapport à décembre 2024.
La BCC a fait savoir que cette évolution est principalement attribuable aux discussions à Riyad entre le Kremlin et la Maison Blanche sur la résolution du conflit en Ukraine, ainsi que sur d’éventuelles annonces relatives à l’énergie.
Évolution des prix des produits de première nécessité
La note de conjoncture économique a souligné que les prix de la tonne du blé et du maïs se sont établis respectivement à 215,77 USD et 183,05 USD, enregistrant des hausses hebdomadaires respectives de 0,09 % et 0,61 %.
Ces hausses sont expliquées notamment par une demande mondiale soutenue, des stocks limités ainsi qu’aux risques météorologiques dans les principales zones de culture.
En revanche, le prix du riz a enregistré une baisse de 1,00 % par rapport à la semaine précédente, atteignant 307,28 USD la tonne. Par rapport à leurs niveaux de fin décembre 2024, les prix du blé et du maïs ont progressé respectivement de 6,52 % et 8,53 %.
En effet, les dirigeants des pays riches en ressources naturelles, ceux exportateurs du pétrole, devraient également envisager les politiques qui favorisent la transition énergétique, afin de répondre aux défis liés au changement climatique.
Toutefois, ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans les secteurs miniers et agricoles. ACP/JF