Kinshasa, 03 février 2022 (ACP).- Le premier vice-gouverneur de la Banque centrale du Congo (Bcc), Dieudonné Fikiri Akilimali, invité au Conseil des ministres du samedi 28 janvier dernier, a fait savoir que la conjoncture économique de la République Démocratique du Congo (RDC) est restée marquée, au cours de la semaine du 24 au 29 janvier, par la poursuite de la stabilité du cadre macroéconomique, en dépit de certaines pesanteurs internes et externes sur l’économie nationale.
Pour le vice-gouverneur de la BCC, indique le compte rendu lu par le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya, cette stabilité observée est tirée principalement du secteur minier en entrainant une croissance de 6,4% à fin période 2022.
Le taux d’inflation, a-t-il poursuivi, est resté également stable et s’est établi à 0,171% contre 0,094% enregistré une semaine auparavant, ce, grâce aux actions coordonnées des politiques macroéconomiques mises en œuvre par le gouvernement.
« Si toutes les conditions restent égales, il est attendu un taux d’inflation plus faible de 5,368% à fin décembre 2022 par rapport à une réalisation de 15,655% enregistré à la même période en 2021 », a assuré Fikiri Akilimali, en affirmant également que la stabilité est également observée sur les deux segments du marché de change sur fond du maintien de la bonne coordination des actions des politiques macroéconomiques, conjuguée à une conjoncture extérieure globalement favorable.
A l’indicatif, le Fc a connu une légère appréciation de 0,0275%. Au parallèle, il s’est apprécié de 1,0996%. Les réserves de change, quant à elles, se sont établies à 3,5 milliards Usd au 22 janvier 2022, correspondant à plus de 3 (trois) mois d’importations des biens et services. Cet accroissement des réserves est consécutif, notamment au rachat des devises sur le marché de change par la BCC, ainsi que l’encaissement des devises au titre de la Facilité élargie du crédit (Fec), dans le cadre du programme en cours avec le Fonds monétaire international (Fmi).
En dépit de la stabilité observée et face à certains risques d’origine interne et externe, le premier vice-gouverneur de la Bcc a recommandé la coordination des actions au niveau des politiques budgétaire et monétaire ainsi que la gestion rapprochée des facteurs de liquidité.
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