Kinshasa, 12 juin 2020 (ACP)- Les membres de la société civile internationale congolaise ont invité les opérateurs miniers du Haut-Katanga et du Lualaba, à respecter les droits des travailleurs œuvrant dans les mines et de l’ensemble du personnel conformément aux principes des Nations-Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme (UNGP) et de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), indique un document de cette organisation reçu jeudi à l’ACP.
Selon le document, la société civile internationale congolaise se dit préoccupée
par un ensemble de mesures prises par ces entreprises
minières qui ont eu un impact négatif sur les droits des travailleurs
et des communautés locales, suite à la pandémie COVID-19, selon le dernier
rapport des ONG y relatif.
Il s’agit notamment, de la politique de confinement appliquée par certaines desdites entreprises, suite à laquelle, les travailleurs congolais n’ont pas reçu de rations adéquates de nourriture et d’eau sans oublier l’absence de mesures de protection dans certains sites.
La société civile les a
recommandés de prendre des mesures appropriées
pour éviter les licenciements majeurs, de s’assurer que les travailleurs
seront correctement traités et réembauchés au cas où une réduction temporaire
du personnel devient nécessaire.
Pour les entreprises qui ont
décidé de confiner leur personnel, la société civile internationale congolaise,
les appelle à fournir une compensation adéquate, notamment les primes en faveur
de ceux qui décident de rester sur le site de travail ainsi que de veiller aux mesures
sanitaires et leur prise en charge médicale. Plusieurs acteurs ont pris part à
la constitution de ce document, notamment l’Observatoire africain des
ressources naturelles
(AFREWATCH), précise-t-on. ACP/Kayu