La stabilité du cadre macroéconomique recommandée au prochain gouvernement

Boma, 22 avril 2024 (ACP).- La stabilité du cadre macroéconomique de la République démocratique du Congo a été recommandée au prochain gouvernement par un analyste pour une prise en compte des urgences économiques de l’heure, a appris l’ACP lundi d’une correspondance.

« Nous avons lancé un plaidoyer au prochain gouvernement, pour la prise en compte des urgences économiques de l’heure. Ce gouvernement a une lourde tâche de mettre en place une politique qui vise la stabilité du cadre macroéconomique et une croissance économique pro-pauvre», a-t-on lu dans la lettre ouverte écrite par Apollinaire Nsoka.

D’après lui, cette lettre dénommée «l’État atalela biso likambu oyo» a pour objet de répondre aux préoccupations de la population exprimées au Président de la République lors de sa campagne électorale et cristallisées dans son discours d’investiture sous-forme de six axes prioritaires.

Il a, à cet effet, suggéré au gouvernement d’accroître le niveau d’investissement public dans le secteur agricole et manufacturier car, estime-t-il, la production agricole nationale présente des perspectives capable de répondre à la demande nationale.

« Dans le cadre de l’alignement budgétaire des priorités stratégiques du plan national stratégique de développement (PNSD 2024-2028), le gouvernement congolais doit financer les programmes structurants dans les secteurs agricoles, manufacturier et infrastructurel pour soutenir la chaîne de valeur agricole, avec comme conséquence la création d’emplois directs et la baisse de prix des denrées alimentaires », a-t-il renchéri.

Dans le but de donner à la population l’accès aux services sociaux de base, M. Nsoka a recommandé d’accorder aux provinces et aux entités territoriales décentralisées (ETD) les moyens financiers pour leur développement car elles sont pauvres.

A l’en croire, 11 provinces agricoles et rurales ont obtenu en dessous de 1,50% d’investissements entre 2019 et 2023 faute de moyens.  

« Je propose d’amender l’article 233 alinéa 2 de la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques en proposant une retenue progressive à la source de 40% comme le veut la constitution. Cet amendement permettra aux provinces de se doter des moyens financiers pour financer les marchés intérieurs », a-t-il fait savoir.

Par ailleurs, Apollinaire Nsoka a relevé que la lutte contre l’influence du dollar américain sur le marché congolais est un défi majeur pour le prochain gouvernement qui doit employer des efforts pour dédolariser l’économie congolaise. ACP/

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