Kinshasa, 21 mars 20230(ACP).- L’ audit de conformité a été au centre d’un atelier de renforcement des capacités mardi à l’intention des magistrats de la cour des comptes , organisé par cette institution de contrôle des finances du 15 au 21mars à Kinshasa en République démocratique du Congo.
« C’est une formation qui a porté sur les techniques de conformité qui constituent un type d’audit le plus utilisé dans le secteur publique, ajoutant qu’il s’agissait de voir la conformité à la réglementation des pratiques au niveau des différentes entités des services publics. Le reste est un problème de pratique , on peut donner les outils, mais il faut savoir les mettre en œuvre , quand vous ne les pratiquer pas, la connaissance demeure à l’ état théorique. Avec la dynamique impulsée au niveau de la la cour, les gens vont commencer à mettre en pratique ce qu’ils ont appris », a expliqué le président de la chambre de la cour des comptes du Sénégal ,Mamadou Thiao.
De son coté ; le magistrat de la cour des comptes du Sénégal, Ahmadou Lamino Kebe a noté que « l’audit de conformité est un audit de vérification par rapport à la conformité aux lois et règlements. Que les magistrats de la cour des comptes mettent en œuvre ce que nous avons partagés ensemble , qu’ils réalisent les normes professionnelles et qu’ils essayent à chaque fois qu’ils sont sur le terrain sans un audit, qu’ils essayent de mener leurs intelligences en conformité avec ces normes .
« Ce que nous avons appris de vous est important , nous avons appris beaucoup en peu de temps. Nous devons nous mêmes pratiquer et en pratiquant nous devons recourir aux maitres. C’est symbolique que cette formation se tienne immédiatement après la rentrée judiciaire de la cour, la première de l’histoire, elle s’inscrit en droite ligne d’autres formations que nous avons reçues qui sont destinées à renforcer nos connaissances », a dit le procureur général de la cour des comptes de la RDC ,Salomon Tudieshe avant de déclarer clos les travaux.
A l’ouverture, le premier président de la cour des comptes Jimmy Munganga avait souligné que cette formation devait permettre de procéder au contrôle de la loi des finances appelée « projet de loi portant registre des comptes ».
Cet atelier de formation a été destiné essentiellement aux magistrats de la cour des comptes et aux personnels administratifs et techniques.
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