Kinshasa, 19 mai 2021 (ACP).- Les agriculteurs et les opérateurs économiques du domaine agropastoral de la commune de Mont-Ngafula à Kinshasa, seront bientôt doté d’un programme de relance du secteur agricole, initié en partenariat entre le gouvernement central à travers le ministère national de l’agriculture, et le Fonds international de développement agricole (FIDA).
M. François Kongi, un des opérateurs économiques du domaine agropastoral, l’a indiqué mercredi lors d’un entretien avec l’ACP à l’issue d’une séance de travail qui a réuni les agriculteurs, les opérateurs économiques du secteur et les membres du FIDA.
Pour Jean-Louis Makese, membre de la délégation du FIDA, le partenariat entre le gouvernement et le FIDA permettra la mise en place d’un programme dynamique, viable et claire susceptible de relancer le secteur de l’agriculture et contribuer à la réduction des importations alimentaires en République démocratique du Congo (RDC).
Les filières prioritaires de ce programme sont, a-t-il précisé, la culture vivrière et industrielle ainsi que l’élevage. La culture vivrière englobe la culture du maïs, du riz, du sorgho. La culture industrielle quant à elle, elle renferme la culture de palmiers à huile, du cacaoyer et du caféier. Pour ce qui est de l’élevage, le programme a ciblé les poissons et les porcs.
« Nous ne pouvons pas relancer l’agriculture en RDC si nous n’avons pas des routes de desserte agricole, d’où la nécessité de réhabiliter ces routes, et en créer d’autres », a fait voir M. Makese.
Il a ensuite relevé que la pluie qui s’est abattue lundi à Kinshasa, a suscité dans le chef des agriculteurs un plaidoyer sur la prise en compte des voies fluviales dans le cadre de l’élaboration du programme eau, hygiène et assainissement, afin que les lacs et rivières soient balisés.
Car, selon lui, il est difficile dans le concept actuel de la mondialisation et du réchauffement climatique, qu’un pays comme la RDC entre sur la voie du progrès, s’il n’est pas capable de consommer ce qu’il est en train de produire.
Il a, toutefois, fait savoir que plusieurs initiatives de relance de l’agriculture n’ont pas donné des résultats concrets et escomptés, parce qu’elles n’ont pas été basées sur des données réelles du terrain et aussi à cause des problèmes qui concernent les infrastructures.
Pour terminer, Jean-Louis Makese a appelé les agriculteurs et les opérateurs économiques du domaine agropastoral, à se regrouper en coopératives légalement reconnues. ACP/Fng/ODM/KJI