Kinshasa, 25 février 2025 (ACP).- Le prix d’un kilogramme du cacao, produit d’exportation de la République démocratique du Congo, enregistre une hausse de 3,14% sur les marchés internationaux au cours de la semaine du 24 février au 1er mars, selon un communiqué consulté mardi par l’ACP.
«Le cacao enregistre une hausse de prix sur les marchés internationaux, au cours de la semaine du 24 février au 1er mars 2025, en se négociant à 10, 18 dollars américains contre 9,87 USD la semaine précédente, soit une hausse de 3,14% le Kilogramme», a- t-on lu dans le communiqué de la Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur.
Selon la source, outre le cacao, deux autres produits agricoles et menus forestiers sont également en augmentation de prix à l’international à savoir le café robusta et le café arabica. Ils se négocient respectivement à 5,69 dollars américains et 7,94 dollars américains la semaine en cours contre 5, 63 USD et 7,88 USD.
Par ailleurs, cinq autres produits sont en baisse sur les marchés internationaux durant la semaine sous examen, à savoir: la papaïne, les Écorces de quinquina, le Poudre Totaquina, le sel de Quinine et la Rauwolfia. Ils se négocient respectivement à 22, 92 USD le kilogramme; 1,62 USD le kilogramme; 57,00 USD le kilogramme ; 96,90 USD le kilogramme et 1,62 USD le kilogramme contre 23,16 USD ; 1,63 USD ; 57,60 USD ; 97,92 USD et 1,63 USD la semaine précédente.
Comparé à la semaine du 06 au 11 janvier 2025, le cacao avait enregistré une baisse de prix sur les marchés internationaux, en se négociant à 10, 89 dollars américains contre 11,59 USD la semaine précédente, soit une baisse de 6,04% le Kilogramme.
Cependant, la même source relève qu’un seul autre produit agricole marchand et menu forestier accuse une stabilité pendant la semaine sous examen, notamment, le caoutchouc négociable à 1,10 dollars américains.
La hausse, la baisse et la stabilité des prix des produits miniers marchands, agricoles et menus forestiers, a souligné le document, sont consécutives à l’offre et la demande sur les marchés internationaux ainsi que de la chaîne d’approvisionnement.
Ces fluctuations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations des matières premières, notamment dans le secteur minier.
La Côte d’Ivoire ayant enregistré une baisse de production à l’heure actuelle, la RDC pourrait occuper le premier plan avec une moyenne de 100.000 à 200.000 tonnes de cacao par an. ACP/ODM