Kinshasa, 6 juin 2023 (ACP). -Des formations et la conscientisation sont des moyens nécessaires pour l’encadrement des cambistes manuels qui ignorent encore les règles du travail « de change », a affirmé mardi à l’ACP un expert en économie monétaire.
« Je tiens le bureau de la confédération des cambistes du Congo (COCAM), en qualité de responsable dont la création vise l’organisation du marché du secteur privé de change parallèle en vue de son assainissement, la redynamisation de la profession du cambisme avec des formations permanentes pour sa promotion et la formalisation du secteur », a déclaré le président du COCAM, Donat Lenghu Mpeya.
Il s’agit aussi, de conscientiser les cambistes dont certains ignorent encore les règles du travail, a-t-il ajouté, en expliquant que cette structure, est une corporation qui travaille pour la conformité de ce métier dans lequel on trouve une vulnérabilité élevée, qu’il faut limiter à tout prix. Pour lui, cette vulnérabilité menace dangereusement la stabilité du taux de change en RDC. Pour atteindre son objectif, la COCAM travaille en collaboration avec les institutions du pays, notamment, la banque centrale du Congo, auprès de qui elle fournit régulièrement des informations en ce qui concerne le comportement de l’évolution du taux de change sur le marché parallèle. Cela permet à la COCAM d’assurer la régularisation sur le marché sur base de son expertise en la matière, a fait savoir le président de la COCAM.
Par ailleurs, il a rappelé à l’occasion du vernissage du livre intitulé « Sa propre légende : n’est pas une légende », de Eugène Kandolo, que la non identification de tous les opérateurs de change manuels (cambistes) et le manque de suivi dans l’application de la réglementation du métier de changeur de monnaie sont parmi les handicaps qui amplifient la spéculation. ACP/