Kinshasa, 7 novembre 2024 (ACP).- Un appel à la lutte contre les violences et harcèlement en milieu scolaire en République démocratique du Congo, a été lancé jeudi à Kinshasa, aux autorités éducatives, dans un entretien à l’occasion de la journée internationale contre le harcèlement en milieu scolaire.
« L’éducation joue un rôle important c’est ce qui permet de façonner l’homme alors nous devons vraiment travailler par rapport a la lutte contre les violences et harcèlement en milieu scolaire et nous devons apprendre à nos enfants à faire bon usage de leur téléphone et du système informatique afin de les mettre à l’abri de ces enseignants qui leurs harcèlent jour et nuit », a déclaré Stéphanie Bolia Niamite, présidente du Regroupement des élites vulnérables et handicapées du Congo (REVHC).
« Nous devons travailler là dessus, il faut sensibiliser les enseignants, les parents, même les autorités éducatives pour qu’ils puissent, à leur tour, sensibiliser leurs enfants », a-t-elle ajouté.
Elle a lancé un appel aux autorités éducatif, aux apprenants, aux parents, aux membres dedivers secteurs et aux institutions qui s’occupent de technologie et la communication, à participer à la prévention de toutes les formes de violence et à favoriser l’environnement d’apprentissage sur essentiel à la santé et au bien-être être de tout les adolescents, particulièrement ceux qui sont en situation d’handicap.
« Je voudrais lancer un appel au pouvoir publique de mettre en place des sanctions contre les auteurs des abus pour que cela s’arrête », a-t-elle recommandé.
Selon Mme Bolia, un nombre important d’enfants et adolescents à travers le monde, particulièrement en RDC sont confrontés à divers violences à l’école et au harcèlement. L’utilisation des téléphones « Android » par les adolescents occasionne le harcèlement et les violences.
Les jeunes filles avec handicap encouragées à dénoncer le harcèlement
Mme Bolia a, par ailleurs, encouragé les jeunes filles vivant avec handicap à dénoncer le harcèlement et les violences en milieu scolaire. « Je voudrais sensibiliser et encourager particulièrement les jeunes filles handicapés à ne pas se laisser à la merci de ce pratique de harcèlement scolaire », a-t-elle indiqué.
« Nous voyons que les jeunes adolescentes handicapés, les garçons comme les filles sont victimes des violences de droit à l’éducation dans leurs écoles. Il y’a des enseignants qui ne sont pas qualifiés et qui ne savent pas comment traiter un élève en situation d’handicap », a-t-elle enchéri, avant de souligner que ces élèves sont de fois sujet des moqueries de la part de certains enseignants.
« Nous disons non à la violence et harcèlement en milieu scolaire. Vous savez que l’éducation c’est le socle et la clé du développement d’une nation », a-t-elle fait savoir.
Elle a relevé que certaines filles ne dénoncent pas par peur des représailles. Et elles les a invité à dénoncer tout acte de violence et harcèlement pour que les auteurs soient punis.
Mme Bolia est également assistante à l’Université pédagogique nationale (UPN), secrétaire administrative et assistante aux programmes de l’Association pour l’encadrement des enfants délaissés, handicapés et des Filles-mères (ASEDEF). ACP/ C.L.