Kalehe, 19 avril 2024 (ACP).- Des acteurs socio-économiques de Kalehe au Sud-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo ont été outillés vendredi sur les techniques de résolution des conflits, au cours de la clôture d’un atelier de renforcement des capacités sur ‘’la Résolution 1325’’ concernant le rôle pacifique de la femme.
« Nous avons organisé cet atelier en vue d’outiller les acteurs socio-économiques de Kalehe sur les techniques de résolution des conflits, notamment la bonne analyse de conflit, la compréhension et la sélection du conflit, s’informer sur la nature du conflit et faire des descentes sur lieu du conflit », a déclaré Emmanuel Cimanuka, expert de la Monusco.
Il a fait savoir que lors de ces assises, des recommandations ont été formulées pour la prévention des conflits.
« Aux participants, d’appliquer les techniques de résolution des conflits surtout partager avec son entourage », ont recommandé les participants, considérant que l’égoïsme engendre souvent des conflits. Et de confier aux femmes des responsabilités afin qu’elles puissent jouer correctement leur rôle pacifique dans la communauté», a souligné M Cimanuka.
Les assises ont été ouvertes jeudi en la salle Munya de Kalehe et consacrées au renforcement des capacités et installation du comité territorial de pilotage de la ‘’Résolution 1325’’ dans cette partie du Sud-Kivu.
C’est quoi la Résolution 1325?
Le 31 octobre 2000, le Conseil de sécurité des Nations-Unies a adopté la Résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité. Cette résolution reconnaît l’impact des conflits armés sur les femmes et les filles et œuvre pour la protection et la pleine participation de celles-ci aux accords de paix. Vingt ans plus tard, voici quatre portraits de femmes qui, chacune à leur façon, contribuent à changer la donne sur ces sujets.
« Les femmes composent la moitié de l’humanité. Malgré des progrès notables, leur participation à la prise de décisions reste timide, notamment en ce qui concerne la résolution de conflits. Comment faire évoluer la situation ? Nous avons posé la question à quatre femmes d’action qui, à leur échelle, œuvrent sur le terrain ».
Dans tous les cas, une génération de femmes leaders n’adviendra pas de façon spontanée. L’éducation est primordiale pour « changer les mentalités, donner confiance aux petites filles, leur proposer des rôles modèles ».
La Résolution 1325 exhorte toutes les entités des Nations-Unies et les États membres à adopter un arsenal de mesures destinées à favoriser la représentation et la participation des femmes à la prévention, la gestion et la résolution des conflits, à promouvoir le respect et la protection de leurs droits.
ACP/C.L.
