Kinshasa, 29 janvier 2022 (ACP).- Des avancées significatives ont été enregistrées dans le secteur de la promotion du genre pendant les trois premières années au pouvoir du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, renseignent des sources médiatiques recoupées le week-end par l’ACP.
Selon ces médias, plusieurs femmes ont été nommées à des postes de responsabilité. Au gouvernement central, on dénombre 15 femmes ministres et vice-ministres sur 56 membres qui le composent actuellement.
Parmi ces femmes ministres, une est élevée au rang de vice-premier ministre et les deux autres au rang de ministre d’Etat, signale les mêmes sources, soulignant que le nombre de femmes ministres bat le record de tous les gouvernements congolais.
Au niveau du parlement, il y a 19 femmes au sénat sur 108 sénateurs et 50 femmes à l’assemblée nationale sur 500 députés nationaux. Il convient de noter que la nomination d’une femme en qualité de gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC), une grande première en RDC.
Cette volonté du chef de l’Etat de promouvoir la femme est consécutive à une disposition constitutionnelle qui stipule en son article 14 que le pouvoir public veille à l’élimination de toutes formes des discriminations à l’égard de la femme et assure la protection de ses droits notamment en termes de représentation équitable au sein des institutions nationales, provinciales et locales.
S’agissant de la gratuité de l’enseignement, un prescrit de la Constitution mis en œuvre par la volonté du président de la République, celle-ci contribue à l’accroissement du nombre d’élèves notamment des filles souvent sacrifiées par des parents victimes de la misère et contraints de les sacrifier pour la prise en charge scolaire en privilégiant les garçons suite à certaines présentateurs socioculturelles.
Son implication en matière de lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes
En matière de lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes, le chef de l’Etat s’est engagé sur les plans tant national qu’international à veiller à ce que les victimes et leurs membres des familles aient accès à la justice de réparation, en accélérant le processus d’adoption de la loi portant création d’un fonds de réparation au profit des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et autres crimes graves en RDC, initiée par la première Dame, Dénise Nyakeru Tshisekedi.
M. Tshisekedi a fait de cette réparation en faveur des victimes sexuelles liées aux conflits, un devoir sacré, citoyen et mémorial, tout en assurant que la question de la responsabilité de ces crimes commis au pays restera au centre de ses préoccupations majeures durant son quinquennat.
Etat de siège au Nord-Kivu et en Ituri : Résultats encourageants
Décrété le 06 mai 2021 par le chef de l’Etat, l’Etat de siège concourt au retour de la paix dans l’Est du pays donnant des résultats encourageants notamment à travers la prise des positions clés des rebelles par les Forces Armées de la République Démocratiques du Congo (FARDC) qui s’est mutualisée pour les besoins de la cause avec l’armée ougandaise, ainsi que la reddition en cascade de ces bandes armées devant la puissance des feux des FARDC.
Toutes ces opérations qui s’inscrivent dans le cadre de la pacification de cette partie du territoire national, constituent une dynamique irréversible au regard des défis imposés à la nation par les forces négatives et face auxquelles le pouvoir public ne peut ni abdiquer ni se résilier.
La liberté de la presse de plus en plus respectée
En ce qui concerne la liberté de la presse en RDC, au cours de ces trois années, l’on a assisté de plus en plus au respect de la liberté dans l’exercice des médias publics où des espaces sont plus ou moins accordés à toutes les tendances politiques.
Pour ce qui est de la presse privée, il y a moins d’arrestations et d’inquiétudes pour les professionnels des médias qui s’y exercent. Cela vaut aussi pour les manifestations publiques organisées par des opposants ou des forces vives de la nation. ACP/Rnl/Cfm