Durban : les décideurs appelés à impliquer la population pour  construire la paix

Kinshasa, 7 novembre 2023(ACP).- Les décideurs ont été appelés à impliquer la population pour construire la paix ,lors de la clôture de la troisième  réunion sur la réduction des violences dans le monde, organisé à Durban dans la province de KwaZulu-Natal en Afrique du Sud, a appris mardi l’ACP de source officielle.

<< Ces assises de deux jours soit du 6 où 7 novembre  avait pour objectif de présenter les principales conclusions et recommandations du rapport phare au groupe de travail et accueillir les réactions des membres et conseillers quant à la réduction des violences dans le monde en vue de construire la paix », a noté un communiqué du ministère des PVH. .  Ajoutant que « l’horizon 2030 dont le 16ème  qui revient sur la paix, justice et institution efficace>>.

Il était aussi question de discuter sur les conclusions des études nationales réalisées au Consta Rica, en Suisse et en Afrique du Sud, mais également, examiner comment les parties prenantes à cette lutte dont le gouvernement, la société civile, le secteur privé et les populations peuvent elles tirer profit dans  cette lutte contre les violences.

La question des violences dans le monde n’est pas souvent résolue en amont

Intervenant lors des travaux, la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables (PVH-APV), Irène Esambo Diata a  souligné avec regret que la question des violences sur le continent africain en général et en République démocratique du Congo en particulier, n’est pas souvent résolue en amont. C’est plutôt en aval, que le monde s’y penche à cause des conséquences néfastes que ces dernières produisent sur la population.

<< Souvent, dans nos pays africains, lorsque la question de la violence est au niveau où on peut l’éteindre, il n’y a pas beaucoup d’actions >>, a-t-elle dit avant de prendre le cas de l’Est de la RDC où on peut agir  et trouver des solutions pour la paix, mais c’est souvent lorsqu’on parle de la prise de telle ville que le monde entier tourne son regard vers le Congo et cela nous coûte beaucoup d’argent.

<< Au niveau local, c’est une question de confiance. Car la population à la base n’encourage pas cette façon d’agir en aval. Et pourtant, on devrait plutôt l’associer pour mettre fin à la violence et construire la paix>>, a fait remarquer  la ministre déléguée Esambo.

Par ailleurs, la question des inégalités et des exclusions envers les groupes marginalisées dont les femmes, les enfants, les personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, a été également abordé dans cette réunion. 

Il a été relevé la nécessité d’avoir des statistiques en rapport avec les violences pour orienter les actions. À cet effet, les actions doivent aller plus vers la prévention aussi bien vers la justice formelle que traditionnelle.

 Un accent a été mis sur comment domestiquer les accords et les résolutions en matière de lutte contre la violence au niveau des plateformes régionales et au niveau des pays. ACP/Kayu

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