Kinshasa 16 avril 2024 (ACP).- Plusieurs foyers de la commune de Limete au centre de Kinshasa en République démocratique du Congo ont été sensibilisés mardi à lutter contre le divorce en vue de garantir l’avenir et l’éducation des enfants, lors d’une descente porte à porte, organisée par une structure des droits humains.
« Nous avons sensibilisé plusieurs foyers de cette commune à lutter contre le divorce, car, on ne souhaiterait pas de voir accroître le cas de divorce parce que ça impacte négativement les plus faibles, en occurrence les enfants », a déclaré Narcisse Ladiabata Ibwer, président de la commission de la formation permanente des laïcs (FBI).
« C’est pour cette raison que nous avons sensibilisé les foyers à lutter contre le divorce en vue de garantir l’éducation de leurs enfants. Le divorce et le décès des parents sont les principales causes ayant mené les enfants dans la rue, d’où nous avons opté pour la sensibilisation comme prévention à ce fléau », a-t-il ajouté.
Selon M Ladiabata, « le dialogue s’avère important en cas d’incompréhension. Je n’approuve pas la violence faite aux femmes. Cette maltraitance conjugale amène à la mort. La seule façon de l’éviter c’est le dialogue. Lorsqu’un foyer est soumis à des cas des violences, la victime doit saisir les instances Judiciaires pour trouver des mesures de sécurité ».
« Les instances Judiciaires ne sont toujours pas là pour condamner ou prononcer le divorce, elles sont mieux placées pour prodiguer des conseils au couple et leur enseigner la bonne marche selon les lois du pays car tout doit se passer pour l’intérêt des enfants », a-t-il martelé.
M. Ladiabata, a, par ailleurs précisé que « nous n’avons pas encore des structures étatiques qui peuvent assurer l’encadrement des enfants victimes de divorce. Mais nous vivons des phénomènes shegués ou kuluna à cause du manque d’encadrement des enfants ».
ACP/C.L.
