Matadi, 10 mars 2021 (ACP).- L’ONG anglaise pour la promotion des droits des femmes et du genre (OXFAM) en partenariat avec le Réseau des femmes pour le développement (REFED)/Kongo Central ont organisé lundi à Matadi une conférence-débat sur le thème » protection des enfants et des femmes durant cette période de la pandémie de covid-19″, dans le cadre de la célébration de la journée internationale de défense des droits des femmes.
Sous ce thème, les organisateurs ont voulu faire prendre conscience de la responsabilité de tous, autorités, parents, jeunes, tous ensemble contre les violences sexuelles dans les quartiers, écoles et ménages de Matadi.
Plusieurs sous thèmes ont été exposés par les intervenants, notamment la santé reproductive de l’adolescent ( conséquences du viol et de grossesse précoces) par la chargée de communication de la division provinciale la santé ( DPS)/ Kongo Central, la situation de violences sexuelles avant et pendant la période de covid-19 ( conséquences de SGBV et moyen de mitigation) par la cheffe de division provinciale Genre, Mme Didienne, l’état des lieux de violences sexuelles basées sur les genres ( SGBV) par la représentante de REFED Kongo Central, Mme Annie Mbadu et la responsabilité de l’EPST, de parents et des enfants dans la lutte contre les SGBV en général et spécifiquement durant cette période de la pandémie de covid19 par le Proved adjoint, M. Timothée Ngadibu Ndibu.
Jacques Kima, officier de protection et genre de l’Oxfam a recommandé aux participants à cette conférence de vulgariser les messages des intervenants pour l’implication de tout le monde dans cette lutte contre les violences sexuelles, qui se produisent non seulement en milieux des conflits, mais également dans les ménages, les écoles, les milieux professionnels et les églises.
Il a indiqué que les violences sexuelles se sont plus amplifiées durant cette période de crise sanitaire, et que tout le monde doit travailler pour contribuer à un environnement protecteur, sans violation des droits des femmes.
Quelques corps médicaux, enseignants, juristes, agents de l’ordre de la police nationale congolaise(PNC) et les professionnels des médias ont pris part à cette activité. ACP/Kayu/KJI
