Le cadre de concertation de la Société civile lance la « Campagne de vigilance et de surveillance électorale »

Kinshasa, 08 février 2022(ACP).- Le cadre de concertation nationale de la Société civile regroupant des organisations, des plates-formes, des réseaux et mouvements citoyens a recommandé le lancement d’une « campagne de surveillance et de vigilance des élections de 2023 en RDC », à l’issue de la matinée de réflexion et d’analyse de la feuille de route de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) organisée lundi à Kinshasa, a appris mardi l’ACP auprès de la centrale électorale.

Le coordonnateur de cette structure électorale, Danny Singoma  a noté : « Nous avons analysé la feuille de route de la CENI, et nous estimons qu’une feuille de route est comme une boussole, qui nous montre ou nous allons et où vont les élections. Et nous pensons qu’il y a des inquiétudes à se faire, parce que les contraintes ne sont pas du ressort de la CENI. Et si les responsables de ces contraintes n’ont pas beaucoup de volonté ou ne mettent pas le paquet, la CENI pourra subir ».

Pour lui, il faut absolument des réponses aux inquiétudes relatives avec les contraintes financières, techniques, organisationnelles et autres liées au temps.

« Il y a par exemple les contraintes financières, le gouvernement doit s’activer pour donner des moyens conséquents à la CENI, pour qu’elle commence les opérations, parce qu’elle est en retard. Aujourd’hui nous voyons que nous sommes a moins de huit cents jours de l’échéance électorale, et cela nous inquiète.

La société civile va travailler en profondeur pour encourager la CENI à organiser les élections dans le délai, et pour encourager le gouvernement à mettre les moyens », promet Danny Singoma.

Il a ajouté :« Nous espérons que les autres organisations de la société civile qui n’étaient pas là aujourd’hui, à travers tout le pays vont se joindre à nous, pour qu’ensemble nous puissions démontrer que, la société civile peut aider à ce que, les élections se tiennent à temps, dans le délai.

Maintenant il y a encore par exemple la loi sur l’organisation des élections, la loi sur la répartition des sièges qui ne sont pas encore là, ça nous inquiète, et donc il faudra un sursaut d’orgueil du parlement pour nous doter de ces instruments qui vont permettre d’aller vers des bonnes élections ».

Ces organisations de la société civile demandent aussi au gouvernement d’assurer la sécurité des biens et des personnes pour que les élections de 2023 soient également organisées dans les zones sous état de siège. ACP/ZNG/Thd/MNI/KMT

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