Kinshasa, 20 mars 2023 (ACP).- L’éducation numérique est une opportunité de travail, de communication, de recherche, de la formation, de l’acquisition des compétences pour la femme, a affirmé une activiste des droits de l’homme, au cours d’un entretien lundi, avec la presse en République démocratique du Congo.
« Selon certaines écritures numériques, l’homme a pris de l’avance sur la femme dans le numérique. Avec l’usage du numérique plusieurs outils sont utilisés pour la sauvegarde des documents grâce au scan, Google et drive. Il nous offre également la possibilité de récupérer un document perdu », a déclaré Mme Brigitte Iyeli, activiste des droits humains et chercheuse.
Selon Mme Iyeli, l’usage du numérique a aussi certains désavantages avec l’existence des sites non instructifs, un dérangement pour ceux qui te contactent à temps et à contre temps, avant d’évoquer l’exigence des moyens financiers pour la connexion Internet, le piratage, la perte de temps en cas de mauvaise utilisation.
Elle a expliqué que le choix de thème national du mois de mars dédié à la femme sur : « l’éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation de la femme et jeune fille en RDC », est « très important à cette heure de la mondialisation et globalisation.
« J’utilise le numérique de manière permanente comme consultante du réseau INTRAC. J’ai conduit une étude à l’international sur le transfert de pouvoir pour un partenariat équitable entre les ONG internationales et nationales. J’ai également conduit plusieurs autres études dans ce cadre », a renchéri Mme Iyeli.
Mme Iyeli a, par ailleurs, rappelé qu’elle a terminé ses études en master II sur « la gestion des organisations et des entreprises, option gestion des crises et action humanitaire, 2iE, Ouagadougou); SSHAP (intégration des sciences sociales dans l’humanitaire, Grande Bretagne) », grâce à une bonne éducation numérique. Ceci lui permet de tenir des réunions et conférences en ligne avec les collègues, amis, parents et partenaires.
ACP/KHM
