Les hommes encouragés à promouvoir l’égalité du genre en RDC

Kinshasa, 10 décembre 2024 (ACP).- Les hommes ont été encouragés à promouvoir l’égalité du genre en République démocratique du Congo, lors d’une journée d’échanges organisée mardi à Kinshasa, à l’occasion de la commémoration  des droits de l’homme.

« Dans le cadre de la Journée internationale des droits de l’homme,  le Réseau des hommes engagés pour l’égalité du genre en RDC (Rheeg-RDC) et Youth program for development of Africa (Ypda) encouragent les hommes à rejeter les normes de genre négatives et à adopter des comportements non violents et respectueux afin de promouvoir l’égalité homme-femme en RDC », a déclaré Carlin Vese, président national du Rheeg-RDC.

Il a fait savoir qu’en commémoration cette journée sous le thème  « La masculinité positive seul espoir pour la réalisation des droits de l’hommé », cela vise à construire des communautés avec des hommes engagés en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes pour un développement inclusif, équitable et durable.

« Nous nous sommes assignés pour mission de promouvoir les féminités et les masculinités positives dans une perspective de transformation des rapports de pouvoir entre les femmes et les hommes pour plus d’égalité et d’équité. L’objectif général du Rheeg-RDC est d’engager plus d’hommes dans la promotion de l’égalité de Genre et des valeurs en stimulant la prise de conscience de l’équilibre homme-femme autour des initiatives de développement dans la société », a-t-indiqué. 

« La masculinité positive est une approche qui vise à promouvoir des comportements et des attitudes masculines qui soutiennent l’égalité des sexes et respectent les droits de l’homme, y compris les droits des femmes et des filles. Ceci est soutenue par la Stratégie nationale de promotion de la masculinité positive (SNPM+), validée en RDC sous le pilotage de la Cellule Technique mixte de la masculinité positive (CTM+) », a ajouté M. Vese, avant de souligner qu’en RDC, la masculinité positive est utilisée comme un outil fondamental pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG).

« La masculinité positive au-delà d’un concept, est un style de vie qui contribue à la création d’une société plus juste et inclusive, où les droits de tous sont respectés. Elle permet également de construire des familles plus solides et des relations où les hommes et les femmes peuvent mieux apprendre les uns des autres », a-t-il relevé.

Droits humains, une affaire de tous

« Les droits humains nous concernent tous et toutes. Il s’agit de vous et de vos vies : vos besoins, vos envies et vos craintes, vos espoirs pour le présent et l’avenir », a indiqué Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, dans son message vidéo publié dans le cadre de la Journée des droits de l’homme 2024.

À l’occasion de la Journée des droits de l’homme, célébrée le 10 décembre de chaque année depuis sa déclaration, M. V. Türk a rappelé la simple vérité inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme : « les droits humains affectent et concernent tout le monde, partout, tous les jours et, en raison de la place centrale qu’ils occupent dans nos vies, ils doivent donner aux individus, aux communautés et aux peuples les moyens de construire un avenir meilleur », a-t-il renchéri.

C’est pour cette raison que le RHEEG -RDC (Réseau des hommes engagés pour l’égalité de genre en RDC) et YPDA (Youth program for the developement of africa)  multiplient  leurs interventions dans la promotion des droits humains et surtout des droits des femmes et filles à travers les sensibilisations, formation, émissions radiotelées, l’équipe mobile d’offre des services et surtout les activités liées à la prévention, atténuation des risques et réponses aux VBG/EAS/HS dans tous les secteurs et domaines de la vie en préconisant le modèle socio écologique à 4 niveaux tels que le niveau individuel, familial, relationnel, communautaire et institutionnel.

Pour le respect des droits de l’homme, RHEEG -RDC invite tous les hommes à faire la promotion des modèles alternatifs  des masculinités pour le respect des droits reproductifs.

Que chaque homme, chaque garçon, chaque femme et chaque fille puisse dénoncer tout acte des violences car C’est un devoir social dans le respect des droits humains, des droits de l’homme, a-t-il conclue. ACP/

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