Violences sexuelles : deux structures humanitaires s’accordent pour la justice en faveur des victimes

Kinshasa 18 avril 2024 (ACP).- Deux structures  humanitaires se sont accordées jeudi au terme d’une réunion à Kinshasa, de travailler en synergie dans la quête commune de justice et de réparation en faveur des victimes des violences sexuelles liées aux conflits en République démocratique du Congo.

« Le Fonds national des  réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV) et le Bureau du Haut-commissariat des Nations-unies aux  droits humains, ont  exprimé leur volonté d’évoluer ensemble dans cette collaboration pour la  quête commune de justice et de réparation pour les victimes de violences sexuelles liées aux conflits en RDC », a déclaré Volker Türk, Haut-commissaire des Nations unies aux droits humains.

Il s’est dit satisfait de la mise en place d’une institution de réparation des victimes en RDC et des efforts du Gouvernement Congolais consentis pour cette cause. « J’ai exprimé le désir d’apprendre davantage sur le FONAREV et son fonctionnement », a indiqué le Haut-commissaire. 

Selon lui, le FONAREV est le symbole de la volonté politique du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, ainsi que du Gouvernement Congolais qui vise à réparer les victimes de violences. Fort de son expérience, M. Türk a vivement recommandé au FONAREV de s’approcher de la Colombie, un modèle réussi en matière de réparations, avant de suggérer une étroite collaboration avec d’autres pays africains, tels que la Côte d’Ivoire et le Mali, qui ont également mis en œuvre des mesures de justice transitionnelle.

Ayant abordé plusieurs points lors de cette réunion, Lucien Lundula, Directeur général du FONAREV, a soutenu une collaboration sur base de l’expertise des Nations-unies dans d’autres pays ayant connus des conflits. « J’ai  aussi proposé la création d’un ‘’side event’’ lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. Cet événement commémorerait les 30 ans de violences et d’atrocités en RDC, mettant en lumière l’importance de la justice et de la réparation », a-t-il indiqué, proposant à cet effet, une collaboration sur l’élaboration de référentiels des barèmes pour évaluer les préjudices subis en vue des réparations. 

Cette réunion de travail a connu la participation de la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations- unies en RDC et cheffe de la Monusco, Bintou Keita. ACP/

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