Maroc : legouvernement s’engage à un dialogue social sectoriel (Ministre de l’Inclusion économique)

Kinshasa, 8 avril 2024 (ACP/MAP).- Le gouvernement s’engage à un dialogue social sectoriel afin de résoudre les problèmes liés à certains secteurs échappant au cadre de l’augmentation générale des salaires, ayant couronné l’accord du round d’avril 2024 entre le gouvernement, les centrales syndicales et les organisations et associations professionnelles des travailleurs, a-t-on appris mercredi de l’agence marocaine de presse.

« Cet accord important concrétise un grand nombre d’engagements majeurs relatifs à l’accord de référence du 30 avril 2022, citant les acquis du dialogue consistant en une augmentation générale de 1.000 DH nets par mois des salaires, versée en deux tranches et une nouvelle augmentation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) pour devenir « l’un des plus élevés au niveau du continent africain », outre une révision globale et significative de l’Impôt sur le revenu », a déclaré à Rabat Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, du travail et des compétences.

Le ministre a, par ailleurs, relevé que l’accord a été également l’occasion de convenir de la méthodologie de travail sur la réforme des retraites, soulignant la nécessité de la préservation des acquis des retraités dans l’attente de l’entrée en vigueur de la nouvelle réforme.

Il a aussi été convenu d’adopter une méthodologie participative pour parvenir à un consensus sur une « vision unifiée » de cette réforme d’ici septembre prochain, a-t-il soutenu, appelant tous les intervenants à faire preuve d’esprit de patriotisme et d’engagement, à travers le lancement d’un processus de dialogue et de débat responsable.

M. Sekkouri a, dans ce sens, estimé qu’au-delà des salariés, la réforme des retraites est une responsabilité qui incombe également à l’Etat aux côtés des employeurs.

S’agissant de la loi organique relative aux conditions et modalités d’exercice du droit de grève, le ministre a indiqué que le gouvernement œuvre pour son adoption au cours de l’actuelle session parlementaire après l’achèvement de son examen avec les partenaires sociaux, précisant que ce texte doit garantir le droit de grève avant d’aborder les conditions de son exercice. ACP/KKP

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