Deux questions sur l’accès à l’eau potable dans les provinces au centre des réponses du ministre d’État au Sénat

Kinshasa, 13 Nov. 2020 (ACP).- Deux grandes questions ont retenu l’attention des sénateurs, dans leurs préoccupations exprimées au ministre d’État, ministre des Ressources hydrauliques et électricité, Eustache Muhanzi, à savoir, l’accès à l’eau potable dans les provinces et les territoires, et la politique nationale en vue de l’accroissement de la desserte en eau potable en RDC.

C’était dans ses réponses aux représentants des provinces, lors d’une plénière du Sénat, vendredi, au Palais du peuple, à la suite d’une question orale avec débat du sénateur Hippolyte Mutombo Mbwebwe.

L’hôte du Sénat est revenu sur la libéralisation des secteurs de l’eau et l’électricité, des solutions consignées dans les lois du 17 juin 2014 et du 31 décembre 2015. Il a précisé que l’estimation du taux d’accès en milieu urbain, au lieu d’être un « mensonge » du gouvernement, a été faite en milieu urbain dans le périmètre d’exploitation de la REGIDESO, selon une formule empirique, entachée d’incertitudes.

L’orateur a évoqué également l’estimation du taux d’accès en milieu rural.

Selon lui, les chiffres des taux d’accès publiés font périodiquement l’objet de validation lors des ateliers ministériels.

Eustache Muhanzi a relevé, néanmoins que la solution de ce problème récemment passe obligatoirement par le recensement scientifique général de la population congolaise. Il a cité les cas de Kenge (65%), le taux d’accès de 1% donné pour la province du Bas-Uele, etc.

La vérité, selon le ministre d’État, ministre des Ressources hydrauliques et électricité, est que le faible taux d’accès à l’eau potable décriés dans plusieurs provinces sont consécutifs à l’absence des financements consécutifs du gouvernement pour assurer le développement de nouvelles infrastructures d’eau potable avec l’accroissement de la population. L’une de solutions serait le recours aux budgets d’investissement pour le développement de ce secteur important.

Concernant la politique du ministère d’Etat en matière d’accroissement en eau potable au plan national, il a dit mettre «un point d’honneur» intégralement en œuvre les deux lois libéralisant l’eau et l’électricité qui, selon lui, changeront en l’améliorant sensiblement par le jeu de la concurrence et de la responsabilisation des entités territoriales décentralisées.

La libéralisation de ces deux secteurs évoluent, et devra à coup sûr, entraîner une amélioration du secteur et de la desserte, a ajouté l’intervenant. Mais pour le ministre d’État, la transformation des entreprises publiques en sociétés commerciales a « totalement » ôté le ministre de ce secteur de toute tutelle et responsabilité administrative et financière.

Il a abordé pour terminer, d’autres problèmes de forage, de la potabilisation de l’eau et des bornes fontaines. Les forages facilitent l’exploitation des eaux souterraines, naturellement potables, alors qu’on évoque souvent la précarité de la situation financière de la Regideso ACP/ODM/Nig

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