Kinshasa, 25 février 2024 (ACP).- Les allocations budgétaires 2024 du secteur de l’Enseignement primaire et secondaire ont été retenues parmi les dossiers des travaux de la commission paritaire gouvernement-ban syndical lancés samedi, dans la commune de la N’sele (Est de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo), selon la source officielle.
« Nous avons donc pris l’initiative de nous réunir pour connaître l’enveloppe qui a été réservée à notre sous-secteur de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) et la rubrique réservée aux enseignants dans le cadre des allocations budgétaires 2024 », a indiqué le ministre de tutelle Tony Mwaba qui a ouvert ces assises prévues jusqu’au 29 février , au nom du Premier Ministre.
« Lorsqu’on saura la partie qui nous été accordée, nous allons voir ce qui était convenu quant à l’engagement pris par le gouvernement envers le ban-syndical ».
« Qu’est que qui a été convenu, qu’est ce a été réalisé jusqu’ici et qu’est ce qui reste à faire ? », s’est interrogé le ministre pour tracer la ligne à suivre.
Ces assises visent notamment, selon lui, l’évaluation à mi-parcours des engagements pris entre les deux parties, « dans le cadre du dialogue permanent avec les syndicats voulu par le Président de la République Félix Tshisekedi qui a fait de la gratuité de l’enseignement son cheval de bataille ».
Dans son intervention, Liyanda Lokese, secrétaire général intérimaire a précisé : « l’éducation des enfants étant au centre de la politique et des préoccupations du Chef de l’Etat, le ministre Tony Mwaba veut instaurer un dialogue permanent avec les partenaires, pour une gestion efficace de la réforme et la bonne marche du système éducatif congolais ».
Pour sa part, Godefroid Matondo, président de l’Intersyndicale de l’EPST, a salué « la tenue régulière de ces assises » tout en rappelant des engagements pris par le gouvernement lors des derniers travaux.
Les derniers travaux de la commission paritaire gouvernement-ban syndical avaient été tenus à Mbuela Lodge (Kisantu), dans la province du Kongo-Central.
Ils s’étaient clôturés par un communiqué final signé par les deux parties permettant ainsi une rentrée scolaire effective et apaisée.
ACP/