Kinshasa, 12 juin 2025 (ACP).- Que les armes cèdent la place à la toge » des Romains, se décline en République démocratique du Congo par une volonté affichée afin que le discours cède la place aux actions concrètes, ainsi que l’a démontré le gouvernement dirigé par Judith Suminwa, la première femme nommée Première ministre cheffe du Gouvernement, qui a imposé le paradigme des résultats, malgré la guerre et l’immensité de la tâche.
Investi le 12 juin 2024, le Gouvernement Suminwa totalise aujourd’hui 12 juin 2025, une année d’actions concrètes, loin des discours politiciens stériles et du fainéatisme des bureaux climatisés.
La stabilité du cadrage macro-économique, particulièrement les taux de change et de l’inflation, du prix de carburant à la pompe ainsi que le satisfecit assorti des décaissements par des institutions de Bretton Woods de plusieurs millions de dollars américains, sont des signaux clairs que les 365 jours passés ont apporté un lot des résultats.
Sur le plan économique, le Gouvernement Suminwa a maitrisé le cadrage macro-économique du pays avec des perspectives du raffermissement de la consolidation d’une inflation à un chiffre, contrairement aux années précédentes avec un taux d’inflation à plus de 20 %.
Quant à l’indicateur taux de croissance, le Gouvernement Suminwa maintient le pays à la tête du peloton avec un taux de plus de 6%, quasiment le double de la moyenne africaine.
Pour la première fois dans l’histoire du pays, faisant entrevoir la perspective d’une amorce de la diversification de l’économie, la part des ressources extractives ne dépasse pas les services.
Le taux de change en ce qui le concerne, est quasiment coincé autour de 2.850 francs congolais pour un dollar américain pendant plusieurs mois.
Toujours dans le but de soulager le panier de la ménagère, il a été opéré des coupes subtantielles sur les composantes du tarif du prix de carburant à la pompe.
La pression exercée sur le Trésor public a baissé au point que pour les rares fois dans l’histoire économique de la RDC, le prix du litre a baissé, à la grande satisfaction des Congolais.
La diplomatie des résultats
Cette gouvernance aux normes a trouvé un écho favorable du côté des institutions de Bretton Woods, très vigilantes sur les paramètres de la bonne gouvernance.
Le Fonds monétaire international (FMI) a validé la deuxième revue du nouveau programme avec la RDC. En réactiovn, la Banque mondiale, édifiée par ce satisfecit du FMI, a donné son avics favorable pour un montant de 1,49 milliard de financement des projets en RDC.
Dans le cadre diplomatique pure, les premiers résultats sont venus de Genève où la délégation gournementale a pu ramener la résolution du Conseil des droits de l’Homme, qui a décidé d’enquêter et de cristalliser les crimes commis par des militaires rwandais en RDC.
Cette documentation a pour finalité de les produire au moment opportun devant la justice nationale et internationale
Puis est venu la résolution 2773 du Conseil de sécurité qui invite le Rwanda à retirer ses troupes du territoire de la RDC.
Ces avancées diplomatique est la preuve que le narratif de la RDC est compris par la communauté internationale.
La dernière démonstration de cette diplomatie agressive est la prolongation de la présidence guinéenne de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) au détriment du Rwanda.
Ce camouflet a poussé Kigali à quitter ce regroupement sous-régional, sous la pression de la RDC.
ACP/