Journée internationale des Archives «Ne dit-on pas que les paroles s’envolent et les écrits restent…»

Kinshasa, 08 juin 2023 (ACP).-Si les écrits restent, leurs pages sont destinées à être lues et  décortiquées, plus tard, par les curieux et  chercheurs.

A l’Agence congolaise de presse (ACP), les Archives sont qualifiées de « mine d’or » pour avoir, dans ses coffres, un faisceau d’écrits historiques datant de 1953. Il y a lieu d’en être fier pour une Agence à la dimension continentale.

En effet, la célébration de la Journée internationale des Archives, le 9 juin de chaque année, nous incite à évoquer les réalités des archives dans une institution.

Ces réalités nous demandent que l’on considère d’abord le vocable « Archives », comme un lieu dans lequel sont conservés tous les documents d’une institution ayant atteint l’âge, et qui généralement sont recherchés.

Depuis que l’être humain existe sur terre, il a ressenti la nécessité de remplir deux besoins fondamentaux, à savoir la collette des faits et des événements de chaque jour le concernant ou ceux des autres, fussent-ils de son entourage proche ou non, ainsi que la conservation et la compréhension de ces faits, selon les moyens utilisés à ce propos.

C’est dans cette optique précise  qu’il faut féliciter et encourager le travail réalisé par les archivistes dans l’ombre.

Mission des archives

Au fait, les Archives ont pour mission de servir la science, l’administration et la culture en général. Ces documents, après avoir servis comme documentation, doivent être organisés et conservés en pré-archives, pour une exploitation saine, avant d’être versés dans de véritables archives.

 Ce qui fait, la part des choses entre la documentation à caractère immédiat ou actuel, et celle dont le besoin d’information devient historique.

Les Archives au sein d’une institution, comme l’ACP, jouent le rôle de la conservation des acquis et des souvenirs du passé, susceptibles d’améliorer le présent et de baliser l’avenir. Ce sont des documents constitués par des experts en particulier et qui suivent les normes classiques.

La conférence internationale de Berlin, en Allemagne de 1984 à 1985 sur les archives, avait une grande importance pour l’Afrique, en général, et la République Démocratique du Congo en particulier, car, elle donnait une réponse adéquate à la gestion du patrimoine collectif et personnel dans le domaine des documents anciens.

 Il s’agissait de prendre en charge l’amélioration de la tenue et de la garde des archives, pour ensuite les protéger.

Par ailleurs, le fond archivistique, qui est appelé à être conservé, est important parce qu’il constitue la matière vivante de l’histoire d’un peuple, d’une institution.

L’événement qui se passe aujourd’hui est en relation avec un autre fait qui s’est passé hier, par exemple, et l’archiviste doit nécessairement disposer des éléments de référence. ACP/

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