Kinshasa, 26 février 2024 (ACP).- 46 agents et cadres du Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature (SP CSM) ont été outillés en informatique, pendant deux mois, grâce au Programme d’appui à la réforme de la justice (Parj 2), lors d’une formation qui s’est clôturée lundi à Kinshasa, en RDC.
«Non ce n’était pas facile, Dieu merci, on connaît quelque chose. Quand on prend la machine aujourd’hui, on sait quand même naviguer et comprendre quelque chose. C’est pourquoi une fois encore, nous remercions le secrétaire permanent pour cette initiative et nous vous demandons que ça ne soit pas la dernière fois», a déclaré Willard Kabeya, directeur administratif au SP CSM.
Et d’ajouter : «Je crois qu’on fera maintenant les bruits pour qu’ils nous aident à avoir les outils, les ordinateurs dans chaque bureau, pour que chaque agent qui est là puisse s’exercer. A ceux de PARJ 2, merci beaucoup de nous avoir amené à connaître c’est quoi l’informatique (…)».
A travers cette formation, a dit Télesphore Nduba Kilima, secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), son administration va optimiser et s’adapter à la modernité pour faciliter la gestion numérique des dossiers.
«Je réitère pour terminer, mes remerciements au PARJ2. Deux, mes remerciements également au directeur ainsi qu’au centre de formation, ainsi qu’à tous les enseignants qui, aux dires du directeur ici, commençaient même à intimider nos agents avec des calculs et pourtant, ce sont des formules Excel que nous devons nous habituer à appliquer», a déclaré le secrétaire permanent du CSM.
M. Nduba, a saisi cette opportunité pour inviter les magistrats, les cadres et agents administratifs de cet organe technique de la justice à donner le meilleur d’eux-mêmes afin que le rendement puisse changer (…).
«C’est un plaisir pour le PARJ 2 de vous permettre d’acquérir les connaissances en matière informatique. Maintenant, il faut les utiliser. Monsieur le directeur vous avez bien raison, monsieur le directeur de centre également, c’est dans le tuyau, l’achat du matériel informatique», a rassuré
Patrice de Charette, chef d’équipe du projet PARJ 2.
Et d’expliquer : «Le problème est que nous sommes obligés au PARJ2 de faire un gros marché pour acheter, pas seulement pour le conseil supérieur, même pour les tribunaux et le ministère de la justice. On a un marché qui fait 600.000$ et ce type de marché, c’est un appel d’offre international. Alors, avec les procédures de l’Union européenne qui sont longues, qui sont fastidieuses, ce n’est pas simple, mais c’est prévu».
Au cours de cette session, les bénéficiaires ont reçu des certificats sanctionnant la fin de la formation.
«Nous remercions aussi l’UFC (United Friends collège), parce que nous avons été bien formés, et à notre tour, nous allons vraiment l’appliquer à nos services. Cela est vraiment très important, parce que l’informatique pour le moment, c’est un outil très important dans tous les domaines, et nous en avons profité pendant deux mois de formation, merci», a laissé entendre Christelle Assani, participante.
Cette session de formation lancée depuis le mois de décembre 2023 avec l’appui technique et financier de l’Union Européenne (UE) à travers son programme d’appui à la réforme de la Justice (Parj2), avait pour objectif d’une part, de contribuer à l’amélioration des conditions de travail dans la gestion numérique des dossiers, d’autre part, de répondre aux défis de nouvelles technologies de l’information et de la communication. ACP/KKP