Justice militaire: un caporal des forces armées condamné à mort pour meurtre à Tshikapa

Kinshasa, 28 mars 2024 (ACP).- Un caporal du 2105ème régiment des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et son complice ont été condamnés à mort, pour meurtre commis sur un motocycliste, par le tribunal militaire de garnison de Tshikapa, a appris l’ACP jeudi de source militaire.

« (…) disant droit, (Le tribunal) condamne les prévenus caporal Akili Bahati Faustin, du 2105ème régiment des FARDC, et sieur Tshibindji Sapu Salomon pour le meurtre commis sur la personne de Beya Muamba Bediam, motard de son état, en vue de faciliter le vol de la moto du défunt. Les condamne également au paiement à la partie civile Mukenge Muamba l’équivalent en francs congolais d’une somme de 20.000 dollars américains », a prononcé le tribunal militaire.

Les deux prévenus, le caporal Akili Bahati Faustin, garde du commandant 2105ème régiment d’infanterie de Tshikapa, et le prévenu motocycliste Tshibindji Sapu ont emporté, en date du 5 novembre 2023, la moto de marque Boxer, de couleur rouge, et ce, après avoir tué le propriétaire de cet engin, sieur Beya Muamba Bediam, au village Mutumba.

Ils avaient réussi à isoler et enlever le défunt motard Beya, sous prétexte d’une course, jusqu’aux environs du village Mutumba, à plus ou moins 50 Km de la ville de Tshikapa.

Arrivés en ce lieu, le prévenu caporal Akili a matériellement exécuté la victime à l’aide de son arme de guerre. Et, le prévenu Tshibindi a conduit la moto lors de leur retour à Tshikapa, après avoir commis le forfait. Et, c’est encore lui qui a procédé à la vente de la moto.

Selon le tribunal militaire de garnison de Tshikapa, « les deux prévenus ont agi par coopération directe », articles 5.6 du Code pénal militaire et 85 du Code pénal ordinaire livre 2ème. Le militaire a été aussi poursuivi pour violation de consigne du fait qu’il s’était déplacé de la ville jusqu’au lieu du crime, sans feuille de route.

La population de la ville, surtout les motards communément appelés « Wewa », très satisfaits, ont voulu, à tout prix, que les deux condamnés soient exécutés aussitôt après le jugement rendu par le tribunal.

ACP/

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